Depuis trois décennies, la Première dame du Cameroun, a fait de la lutte contre les souffrances, son principal combat.
1994-2024, cela fait 30 ans que madame Chantal Biya s’investit pour alléger les souffrances des personnes vulnérables et des couches défavorisées, afin de leur apporter du réconfort et leur redonner du sourire. Engagée dans les chantiers de l’humanitaire, les sollicitations des démunis qui sont toujours aussi nombreux ne comptent plus. Ses œuvres caritatives touchent ainsi en priorité la santé, l’éducation, la recherche et l’assistance sociale.
En s’investissant dans la lutte contre les maladies et les souffrances, l’épouse du chef de l’Etat en accord avec les Premières dames africaines ont mis sur pied, l’association Synergies africaines contre le Sida et les souffrances, fondée en novembre 2002. Grâce à ces nombreuses structures mises en place pour matérialiser son action, Chantal Biya reste cette dame au grand cœur qui ne reste pas indifférente aux souffrances humaines. Les actions de l’épouse du chef de l’Etat du Cameroun dans le domaine de la santé, se déclinent ainsi dans les institutions telles la Fondation Chantal Biya (Fcb), à travers le Centre Mère et Enfant, le Cercle des Amis du Cameroun (Cerac), le Centre international de référence Chantal Biya (Circb) pour la référence sur la prévention et la prise en charge du Vih/Sida, le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh).
Sur le plan de l’éducation, son appui n’est plus à démontrer avec la construction et l’équipement des écoles dénommées Les Champions FCB. Elle mène à travers ses institutions, un ensemble d’actions contribuant à redonner le sourire notamment aux femmes et aux enfants. Dans ce déploiement, le volet social n’est pas en reste. C’est ainsi que le soutien de Chantal Biya aux couches défavorisées, se traduit en assistances financière et matérielle, dons en aliments, vêtements et autres produits de première nécessité notamment aux enfants abandonnés, orphelins, vieillards, etc., sans aucune distinction d’ethnie, d’âge, de religion ou de chapelle politique. Car, seul le degré de vulnérabilité et d’indigence compte.
Ces actions, le cœur sur la main, lui ont valu la reconnaissance de nombreuses institutions internationales dont le titre d’Ambassadrice de Bonne volonté de l’Unesco pour l’Education et l’inclusion sociale, qui lui est décernée le 14 novembre 2008. Bien plus, elle fait de Chantal Biya, la première Africaine à la recevoir. En mai 2005, à Genève, Synergies africaines a reçu la médaille d’or de l’excellence. En en février 2006, à Yaoundé, Mme Chantal Biya a reçu la médaille d’argent Marie Curie de l’Unesco. En juin 2015, la Première dame du Cameroun est élevée au rang d’Ambassadrice spéciale de l’Onu-Sida. Des lauriers qui viennent ajouter de l’engouement dans l’action humanitaire de madame Chanta Biya. Bien plus, ils galvanisent et renforcent son engagement à poursuivre son action. Car, 30 ans après, le chemin à parcourir est encore long. Et comme l’a relevé la secrétaire générale de la Fondation Chantal Biya, Habissou Bidoung, tant qu’il y’aura de la misère et de la pauvreté dans notre pays, la tâche de Chantal Biya dans l’humanitaire ne sera pas terminée. Donc, des chantiers, il y’en a toujours. Pour les années à venir, il est question de consolider les acquis en volant toujours au secours des personnes vulnérables et démunies.
Murielle ZANG