Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, le secrétaire général du parti historique, Robert Bapoh Lipot dénonce la tentative de manipulation de certains individus et renouvelle le soutien de son parti au candidat du Rdpc.
Alors que se profile l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun, les partis politiques font feu de tout bois pour s’assurer une présence et une participation honorables à cette importante rencontre avec l’histoire. Le week-end dernier, une poignée d’associations politiques en quête de visibilité et de popularité se sont réunies à Yaoundé, en vue de faire « l’unanimité » autour d’un profil qui constituerait leur tête de file à l’élection présidentielle de 2025.
Certains parmi ces illustres inconnus du landerneau politique camerounais arboraient les couleurs de l’Union des populations du Cameroun (Upc). Et en réaction à cela, dans un communiqué publié le 28 septembre dont le secrétaire général, Robert Bapoh Lipot s’est chargé de rappeler le contenu, dans une interview qu’il a accordée à notre confrère, l’Upc réitère son soutien à la candidature du Rdpc lors dudit scrutin. Lui qui, « par le biais de la grâce et de la ruse de l’histoire, a su inscrire son action dans le sillage des pères fondateurs de l’indépendance du Cameroun », affirmait dans une précédente sortie Robert Bapoh Lipot. « Le président Paul Biya, est très attaché à la sauvegarde de l’unité et la souveraineté de notre pays », affirmait-il encore l’établissement de l’alliance républicaine Upc-Rdpc signée en 1992 et renouvelée cinq années plus tard.
La prise de position de l’Upc, samedi dernier, n’est d’ailleurs qu’un rappel, puisqu’en début septembre 2024, revenant sur le discours prononcé par le Président Paul Biya lors de la commémoration du Débarquement de Provence, le secrétaire général du l’Upc avait appelé à l’union autour de Paul Biya qui selon lui, est le candidat providentiel. Au pouvoir depuis 41 ans le président de la République, est le seul détenant l’expertise nécessaire pour bien diriger le pays aujourd’hui, en proie à de nombreuses difficultés telles que la crise dans les deux régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest, les menaces persistantes de la secte Boko Haram, et les incursions récurrentes des rebelles centrafricains, pour ne citer que celles-là.
Serge Williams FOTSO