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L'Economie

Cacao : Le Cameroun pour une meilleure rémunération des producteurs

Le ministre du Commerce l’a encore réitéré au Salon du chocolat et de la pâtisserie, qui s’est tenu du 8 au 11 novembre derniers à Vannes en France.

Invité d’honneur de cette 20ème édition, la Cameroun a participé à ce Salon avec une forte délégation conduite par Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce. C’est d’ailleurs lui qui aura la responsabilité de couper le ruban symbolique aux côtés du maire de Vannes, David Robo, et de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun en France, André-Magnus Ekoumou. Et des membres de sa délégation constitués de responsables du Mincommerce, du Fodecc et du Cicc. Dans son discours, le ministre camerounais une fois de plus, a plaidé la cause des producteurs de cacao qui demeurent le parent pauvre de la filière alors qu’ils sont à la base de tout.

Deuxième plus grand salon hexagonal dédié à l’économie cacaoyère après le salon de Paris, ce rendez-vous du chocolat et de la pâtisserie de Vannes en Bretagne française qui avait pour thème : « La fête et la gourmandise », était par ailleurs l’occasion pour le pays de vanter les atouts de sa fève qui s’arrache désormais dans tout le monde entier grâce à sa couleur et la spécificité de son arôme. Une excellente vitrine de choix pour le pays qui est désormais déterminé à jouer un rôle central dans l’économie cacaoyère mondiale, à travers son plaidoyer pour une meilleure rémunération des producteurs.

Pour bien vendre, il faut avoir un produit de qualité. C’est pourquoi le Cameroun a consenti d’énormes efforts pour améliorer la qualité de sa production, comme l’a rappelé le ministre Mbarga Atangana à Vannes. Ceci à travers des initiatives audacieuses à l’instar du programme « New Generation », et la construction dans les bassins de production des Centres d’excellence de traitement post-récolte. Les résultats ne se sont pas fait attendre. D’où ces nombreux partenariats avec les fédérations de chocolatiers et les marques les plus puissantes de l’industrie chocolatière mondiale. Fruit de cette option salutaire, le projet pilote de la chocolaterie d’Obala, porté par l’artisan Olivier Bordais, dévolu à la transformation locale du cacao comme prescrit par la plus haute autorité du pays. Le dîner d’affaires offert par le gouvernement camerounais, a davantage permis au pays de nouer des contacts avec de nouveaux partenaires potentiels et se positionner comme un acteur majeur de l’économie cacaoyère mondiale. Un moment qui aura permis de tisser des liens prometteurs avec les opérateurs économiques européens.

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