Les Journées portes ouvertes des organisations de producteurs ouvertes le 21 novembre prochain à Ebebda, ambitionnent de vulgariser davantage les méthodes et procédés de production de ce cacao fin qui fait désormais la fierté du Cameroun.
Présidé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbaïrobe cet événement qui a pour thème : « Les Systèmes agroforestiers pour la production d’un cacao durable », verra la participation de tous les organismes des filières que sont, le Fodecc, le Cicc, l’Oncc, l’Anpcc, les coordonnateurs nationaux du café et d’autres spéculations, les autorités traditionnelles administratives et les organisations faîtières de producteurs encadrées dont la Socoodeb, par le Projet d’Appui au Développement du Cacao (Pad-Cacao), dont le coordonnateur national est Raphael Stanislas Bikay, et le Conseil interprofessionnel du Cacao et Café (Cicc), avec son programme à succès, « New Generation ». Ceci en présence des officiels des départements ministériels concernés et des organes des filières.
Des experts chevronnés des filières cacao et café vont, à travers exposés et démonstrations, permettre aux participants venus de tous les bassins de production et au grand public de découvrir ou de se familiariser avec les bonnes pratiques agricoles allant de la recherche à la commercialisation, en passant par la fermentation, le séchage et la manutention. Car si le Cameroun est actuellement plébiscité à travers le monde pour la qualité de sa fève, c’est loin d’être un hasard. C’est en effet le résultat des efforts constants du gouvernement visant l’amélioration de sa production.
Tournant le dos à la course au volume, le pays a en effet opté pour la production du haut de gamme ; convaincu qu’un produit de qualité se vend toujours bien. L’histoire lui donne raison, le cacao camerounais qui a des arguments à faire valoir dont la couleur rouge brique et des arômes particuliers, entre autres est désormais très prisé par les professionnels. Et comme on ne change pas une option qui gagne, le gouvernement à travers le Pad-Cacao et tous les organes des filières, entend davantage « démocratiser » la production de ce cacao durable et rémunérateur dans l’ensemble des 8 bassins de production du pays. Pour le développement du pays et une meilleure rémunération des producteurs.
Claude Mpogué