Cette formation politique a de tout temps privilégié la conciliation, chaque fois qu’il s’est posé un problème majeur au Cameroun. Pour la paix et la cohésion sociale.
Les supputations vont bon train dans le pays depuis l’annonce par le chef de l’Etat, Paul Biya, de la tenue du Grand dialogue national. Si l’opinion nationale, la communauté internationale et la classe politique applaudissent des deux mains cette initiative, d’autres acteurs sociaux trainent encore le pas, se risquant même pour certains, à une surenchère qui est loin de les honorer, à un moment aussi crucial de la vie de la Nation. Qu’on se le dise : ce dialogue n’est aucunement une ruse pour Paul Biya ; le chef de l’Etat est un Homme de dialogue et de paix. Tout observateur averti se rappelle qu’il a toujours agi de manière à sauvegarder l’intérêt général.
D’autre part, le Rdpc qui a toujours fait de la préservation de la paix et de la concorde nationale, son cheval de bataille, a naturellement accueilli cette annonce avec enthousiasme et espoir. D’abord parce que le dialogue lui est viscéralement collé à la peau. A titre d’exemple : bien que majoritaire au Parlement et dans les communes, le Parti a toujours associé d’autres formations politiques à la gestion des affaires de la cité, alors que rien ne l’y obligeait. Cette politique de la main tendue et de partage a ainsi permis à toutes les communautés nationales d’être représentées à tous les cercles de décisions ; évitant ainsi au Cameroun, cette marginalisation qui n’existe que dans les têtes des contempteurs du régime.
Ensuite parce que le Rdpc sait très bien que ce n’est que par le dialogue que l’on peut trouver des solutions pérennes à tout différend survenu entre des communautés liées par un même destin. C’est ainsi que bien qu’étant au pouvoir et disposant de meilleures ressources humaines et logistiques, le parti du Président Paul Biya a toujours opté pour le dialogue ; n’hésitant jamais à tendre la main à des formations politiques moins aguerries et moins structurées, au nom de la nécessaire cohésion nationale et la paix, sans lesquelles rien ne constructif ne peut se faire.
Enfin parce que tout citoyen qui aime sincèrement son pays doit promouvoir la paix et le dialogue. Le Rdpc l’a si bien compris ; lui qui n’a ménagé aucun effort depuis le début de cette crise pour que les protagonistes reviennent à de meilleurs sentiments. A l’initiative de sa direction et de ses militants, le Parti a, par le biais des missions officielles et officieuses, œuvré pour que la situation revienne à la normale. En dépit d’un environnement parfois hostile, le Rdpc n’a jamais lâché prise sur le terrain, en soutenant systématiquement les pouvoirs publics et tous les citoyens de bonne foi, prônant et œuvrant pour la paix. C’est tout à fait naturellement qu’il se félicite de la tenue de ces assises qui s’annoncent. L’espoir de sortie de crise est permis et le Rdpc, fidèle à ses convictions y apportera sa contribution. L’avenir du Cameroun en dépend. Cette formation politique a de tout temps privilégié la conciliation, chaque fois qu’il s’est posé un problème majeur au Cameroun. Pour la paix et la cohésion sociale.
Claude Mpogué