Alors que tous les regards sont tournés vers le Président de la République qui doit nommer les 30 derniers sénateurs pour compléter la cuvée 2018,
on n’a pas fini de tirer les leçons de l’élection des 70 dont les résultats ont été proclamés jeudi dernier. L’un des faits majeurs de ce scrutin réside incontestablement dans l’augmentation du nombre de femmes au sein de la chambre haute. En 2013, elles étaient 20 dont 17 élues et 3 nommées. Parmi les 20, deux étaient du SDF, une de l’ANDP. Le reste, tout le reste, soit 15 élues et 2 nommées appartenaient au RDPC.
En 2018, les statistiques sont en nette amélioration pour ce qui concerne la représentation féminine au Sénat. Le RDPC, une fois de plus, avait montré la voie à suivre en exigeant au moins deux femmes sur chacune des listes au moment de la constitution des candidatures. Résultat de cette exigence qui place le parti de Paul BIYA à l’avant-garde de la promotion féminine: 24 femmes ont été investies comme titulaires et 27 comme suppléantes. Au terme du scrutin, 21 sont définitivement élues comme titulaires et 24 comme suppléantes. Au total, avant même que le Président de la République ne nomme les 30 autres sénateurs, la cause des femmes sera mieux défendue au cours de la prochaine mandature du sénat qui débute le 24 avril avec la session de plein droit.
Un telle avancée a été rendue possible grâce aux critères de sélection et de protection des femmes édictés par le RDPC qui, depuis 1995, agit concrètement pour une meilleure représentation féminine en son sein. L’ouverture du Parti aux femmes et aux jeunes que prônait le Président national au congrès de 1995 est devenue une réalité. La preuve par les 50 femmes-22 titulaires et 28 suppléantes- tous partis politiques confondus qui viennent d’être élues au Sénat.
On peut compter sur PAUL BIYA, grand promoteur et défenseur de la cause des femmes pour améliorer ces statistiques. Il le fera en son âme et conscience, sans pression aucune. Pour les prochaines échéances, le RDPC entend continuer sur la même lancée. Les autres partis politiques suivront-ils le rythme? Il faut le souhaiter et l’espérer pour le progrès de la cause des femmes dans notre pays. Un noble combat.
Christophe MIEN ZOK