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L'Editorial

Urbi et orbi :

Le Secrétaire général du Comité central a clôturé samedi dernier à Paris le cycle des séminaires de formation, d’information, de sensibilisation et de mobilisation organisés dans le cadre de l’Académie du Parti à l’intention des présidents des sections.

Le coup d’envoi avait été donné en décembre 2016 à Yaoundé avec le lancement des activités de ladite Académie, lointaine remplaçante de l’Ecole des cadres du Parti de regrettée mémoire. La caravane académique s’est ensuite ébranlée dans les dix Régions du Cameroun au mois de mai pour aller à la rencontre des responsables locaux du Parti. Après le renforcement des capacités de la base locale,  l’enracinement et l’ancrage sur le territoire national, la fusée pouvait décoller vers la conquête du vaste monde et de l’espace « interstellaire » ou « intergalactique ». Le premier étage s’est détaché le 23 juin à Douala avec le séminaire organisé pour les présidents des sept sections basées en Afrique. Le deuxième étage a pris son envol samedi dernier à Paris avec comme « passagers de l’espace » les présidents des dix sections implantées en Europe et en Amérique du Nord. 
De manière méthodique, réfléchie et rationnelle le Rdpc dévoile sa dimension universelle. Les militants du pays sont plus que jamais liés, à travers la formation, à ceux de la diaspora. Si le Parti va ainsi à la conquête du monde, c’est parce qu’il a les pieds sur terre sur le … territoire national, fort de ses 374 sections. À partir de cette rampe de lancement, le « voyage » spatial peut commencer. Certes les 17 sections mondiales ne représentent même pas le dixième de celles implantées localement mais la force est dans le symbole. Et le Secrétaire général du Comité central ne croit pas si bien dire lorsqu’il déclare: « cet important déploiement de notre Parti hors du territoire national est un fait unique en Afrique ». 
Grâce à cette vocation et cette ambition légitimes d’universalité, le Rdpc peut répondre, chiffres à l’appui, à ses détracteurs et à ses contempteurs qui prétendent que la diaspora est, en majorité, acquise à l’opposition. Que non! Lors des dernières élections présidentielles, le candidat du Rdpc a obtenu près de 68% des suffrages valablement exprimés. En valeur absolue cela donne 10 599 voix pour, sur un total de 16 192 votants des 79 bureaux de vote répartis dans 33 pays du monde.
Certes en démocratie, une voix équivaut à une autre mais sans blesser la susceptibilité des électeurs locaux on peut quand même se permettre d’écrire que les suffrages des électeurs de la diaspora pèsent d’un poids particulier dans la balance électorale à l’heure du décompte final. Le vaste déploiement qui vient de s’achever à Paris met définitivement le Parti de Paul Biya sur orbite en vue des prochaines échéances électorales. Oyez bonnes gens, que vous soyez militants, sympathisants ou non, répandez la bonne nouvelle. Proclamez-la partout : le Rdpc est par monts et par vaux pour informer, former, sensibiliser et mobiliser. C’est un message urbi et orbi, au village comme à la ville, au pays et au monde, au Cameroun et à la planète entière. 
À l’heure de la mondialisation et de la globalisation c’est le moins que peut faire un Parti au pouvoir. Être fort localement pour se projeter globalement. 

cmz

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