Telles sont les solutions de sortie de crise que les militants solidaires des populations de ces régions, proposent pour un retour au calme.
«Le Cameroun est un Etat unitaire, un et indivisible, et le président de la République, Paul Biya lors de son adresse à la nation le 31 décembre dernier l’a rappelé, faisant ainsi allusion aux mouvements d’humeur de Bamenda et Buea », souligne Delphine Nanga, vice-présidente de section Ofrdpc Mfoundi V. Et c’est consciente de cet état de chose qu’elle précise « Comme l’a d’ailleurs relevé le Secrétaire général, Jean Nkuété à chacune de ses sorties, nous les militants du Rdpc ne pouvons pas rester indifférents vis à vis de ce qui se passe dans la zone anglophone ».
C’est dans cet élan de solidarité que ces militants, fidèles aux idéaux de paix et de stabilité que prône leur président national, condamnent avec la dernière énergie ces actes de violence perpétrés dans ces deux régions. « Je pense qu’il est souhaitable et même important qu’on s’asseye sur une table de négociations, comme c’est d’ailleurs déjà le cas, car ce n’est pas dans la rue qu’on peut résoudre les problèmes », relève Sébastien Edjoa, secrétaire à la section Rdpc Mfoundi V. Avant de souhaiter que les responsables prennent en compte les revendications des uns et des autres pour que des solutions puissent être trouvées. Ces militants pensent fermement que la recherche du dialogue est primordiale afin que le calme revienne définitivement. Car le Cameroun est un pays de paix et de dialogue. Ainsi, en remerciant le président de la République, Paul Biya qui a demandé au Premier ministre, chef du gouvernement, d’ouvrir un dialogue, ce qui est déjà une grande avancée, les militants regrettent cependant que certains Camerounais en soient encore à poser de tels actes de barbarie. Car se souvient Delphine Nanga, « Je me rappelle comment autrefois j’ai chanté Ô Cameroun…autrefois tu vécus dans la barbarie ». C’est donc dire que cette barbarie manifestée par la violence de nos frères de la zone anglophone aujourd’hui n’a plus de place car, c’est le petit camerounais qui souffre en ce moment. Et c’est notamment le cas de ces élèves qui ne demandent qu’à reprendre le chemin de l’école.
De l’avis de cette militante, il y a plus de trois décennies que le Cameroun est passé de l’Etat fédéré à l’Etat unitaire. Mieux, fédéralisme ne signifie pas séparatisme ou sécessionnisme. Aussi, tous les camerounais doivent-ils éprouver le sentiment de solidarité et d’appartenance à un même pays. D’où cet appel à l’unité pour que les objectifs fixés par notre pays, le Cameroun soient atteints. « Je crois que nous devrions nous mettre en phase. Nous tendons ainsi la main à ceux là même qui revendiquent, afin qu’à travers le dialogue qui a cours, des solutions adéquates et idoines soient apportées pour un Cameroun prospère », conclut la militante, convaincue d’un retour des choses à la normale.
Muriel Zang
Muriel Zang