Tous les militants ne se trouvent pas sur la même longueur sur le sujet. Les commissions chargées des opérations électorales sont vivement attendues sur le terrain pour trancher les différents cas.Le sommier politique est la condition sine qua none pour la tenue
des opérations de renouvellement des bureaux des organes de base du Rdpc. C’est pour cette raison que la hiérarchie du parti donne assez de temps aux responsables locaux, aux présidents de sections notamment pour le reconstituer. Autrement dit, de l’actualiser pour donner la possibilité à tous les militants de régulariser leur situation vis-à-vis du parti et participer ainsi aux consultations électorales internes annoncées.
Pour ce faire, nombre de ces présidents tiennent régulièrement des réunions ou organisent des descentes sur le terrain pour sensibiliser et mobiliser leurs militants. A en croire quelques-uns d’entre eux, ces réunions et descentes sur le terrain sont entrain d’atteindre leurs objectifs. De nombreux militants s’activent depuis la publication de la circulaire du président national relative au renouvellement pour être en règle à l’égard du parti. Mais dans certains arrondissements, la reconstitution du sommier politique ne se passe toujours pas sans anicroches. C’est par exemple le cas dans la section Rdpc du Nyong et So’o Centre où nombre de militants ont du mal à intégrer que leurs comités de base n’existent que sur le papier. Dieudonné Zang Mba, le président explique : « il y a des problèmes qui se posent. Un certain nombre de comités de base ne l’étaient que de nom parce qu’ils ne regroupaient pas le nombre de militants requis. Il faut faire comprendre aux militants que ça ne vaut pas la peine d’avoir cinq, six ou sept comités de base sur le papier alors qu’il n’y a pas de militants. Nous sommes donc obligés d’expliquer ici et là pourquoi on ne doit avoir que deux comités de base au lieu de cinq. Ce sont les problèmes que nous gérons au quotidien et ça se passe bien ».Dans d’autres arrondissements, les militants accusent certains responsables locaux du parti d’avoir fait main basse sur la reconstitution du sommier politique. Selon eux, ces derniers ne communiquent pas. Dans la section Rdpc du Mfoundi IV, certains sont indignés. « Je suis une militante inquiète du processus interne qui se profile à l’horizon au sein de notre unité politique. Mon inquiétude se situe au niveau des préalables de ce processus à venir car les opérations de recensement et de placement des cartes telles qu’instruites par la hiérarchie du parti ne se déroulent pas dans la transparence (…)
Nombreux sont les comités de base qui n’ont pas reçu les cartes. Je vous surprendrai en vous révélant qu’en tant que trésorière de la section Rdpc du Mfoundi IV, je ne figure même pas dans le fichier. Les responsables politiques chargés des opérations de placement des cartes en ont fait leur chasse gardée », dénonce Régine Amougou Noma, trésorière de ladite section.Autant de problèmes et bien d’autres sur lesquels les commissions chargées des opérations électorales mandatées par la hiérarchie du parti vont plancher sur le terrain. Nul doute que celles-ci trouveront des solutions idoines, qui vont dans l’intérêt du parti, à l’effet de garantir un processus transparent et crédible dans lequel le Rdpc doit être le grand vainqueur.