Pendant trois jours, il sera question pour les participants d’évaluer l’action gouvernementale et la projection de celle-ci dans l’avenir.
La 2ème édition du salon de l’Action gouvernementale (Sago 2013) a débuté hier mardi 20 août et se poursuit jusqu’au 23 août 2013 au palais des Sports de Yaoundé.
Organisé par un collectif de jeunes communicateurs camerounais, sous le thème : « Le travail gouvernemental au cœur de l’émergence », il est question pour les participants de donner plus de visibilité à l’action gouvernementale.
Cette édition, par rapport à celle de l’année dernière, connaîtra plusieurs innovations. Notamment, l’invitation des partenaires au développement, le traitement sur place des courriers administratifs et les séminaires de formation sur les stratégies d’accueil pour les personnels des administrations publiques.
À travers ces exercices, l’occasion sera donnée de soigner l’image du gouvernement, de vulgariser les grands chantiers et d’éviter les conflits sociaux dus aux impasses communicationnels, en brisant la glace entre les gouvernants et les gouvernés. Pour ces derniers, c’est l’occasion de toucher du doigt, d’apprécier le travail du gouvernement.
C’est pourquoi, le Sago 2013 se fixe comme objectif global d’apporter de la visibilité à l’action des pouvoirs publics par rapport à leur rôle régalien de promotion de l’ensemble des secteurs d’activité de notre pays.
Ceci dans la perspective d’un Cameroun émergent à l’horizon 2035. Pendant quatre jours, dans la vingtaine de stands, sera présenté, vanté, projeté et exposé l’ensemble des projets inscrits dans le registre des « grands chantiers » qui est une promesse ferme du chef de l’État aux Camerounais dans son discours adressé aux jeunes en 2011. Plusieurs ministères tels celui de l’Éducation de base, les Travaux publics, l’Emploi et la formation professionnelle, l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, l’Enseignement supérieur, les Affaires sociales, la Santé publique, les Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières ont répondu présents. On remarque aussi la présence de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), la Camwater, l’Imprimerie nationale, Cameroon tribune, la Crtv.
Les acteurs publics, privés de la société civile y sont aussi présents et comptent bien marquer des points. C’est le cas du stand architectural du Cabinet d’études bâtiments et routes-sarl, qui projettera plus de 500 giga de projets révolutionnaires enregistrés.Au programme des activités, des communications sectorielles par « villages » sur leur apport dans l’action gouvernementale, des conférences, des expositions, des projections et des séminaires. Il y aura aussi des journées spéciales : eau et énergie, Tic, commerce, formation et emploi, sécurité et éducation civique. Plusieurs thèmes tels que « L’architecture pour l’émergence du Cameroun en 2035 », « La politique du gouvernement en matière de travaux publics », « Stratégie pour l’emploi des jeunes de l’industrie de l’habillement pour l’émergence en 2035 », « La politique du gouvernement en matière de santé publique et d’enseignement supérieur au Cameroun », entre autres seront évoqués.
Ces activités seront agrémentées par des soirées récréatives pendant lesquelles chaque « village » prendra la parole, sur le podium central, au cours d’une soirée pour présenter aux autres exposants et aux visiteurs, le contenu de sa participation, de ses actions et de ses missions. Et c’est un cocktail au cours duquel sera remis des certificats aux participants qui clôturera cette édition. Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a émis un souhait pour la prochaine édition : « Que la participation soit élargie à ceux qui pensent, osent, les inventeurs, la création d’emploi. Car le gouvernement a besoin d’eux ».
