Depuis son entrée au Comité Central du Rdpc en 1990, l’homme d’affaires et industriel, maire de Bandjoun, Victor Fotso s’investit sans compter sur le terrain dans les œuvres de développement en appui à l’action du gouvernement. Un engagement et une fidélité à la politique du Renouveau qui suscitent admiration et respect de tous.
A Bandjoun et dans les milieux des ressortissants de l’Ouest, une question revient comme un leitmotiv : pourquoi le milliardaire Victor Fotso continue à soutenir le président de la République Paul Biya et son gouvernement, alors que son fils Yves Michel Fotso est incarcéré depuis le 1er décembre 2010 dans le cadre de « l’affaire Albatros » ? A cette question, Victor Fotso que nous avons rencontré vendredi dernier est resté constant dans sa position. Pour lui, il n’y a aucun nuage entre lui et le chef de l’Etat Paul Biya. Le reniement n’entre pas dans ses habitudes. Le Cameroun étant un état de droit, « il faut laisser la justice faire son travail dans cette affaire pour que triomphe la vérité », a-t-il soutenu. C’est là l’un des grands traits de caractère de Victor Fotso qui se résume en la fidélité à Paul Biya et au respect des institutions de la République. La preuve, malgré l’arrestation de son fils depuis bientôt deux ans, le maire de Bandjoun poursuit sans retenue son investissement personnel dans les projets de développement, en vue d’améliorer les conditions de vie de ses compatriotes. La semaine dernière déjà, il remettait gracieusement au ministère de la justice un édifice pour abriter les nouvelles juridictions créées dans son Koung-Khi natal. Le 5 avril 2012, Victor Fotso offrait au gouvernement, représenté par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Réné Emmanuel Sadi, l’imposant immeuble flambant neuf de l’hôtel de ville de Bandjoun. Un immeuble futuriste entièrement équipé, qui a nécessité un investissement personnel de Victor Fotso à hauteur de 4 milliards Fcfa. Le même jour était inauguré l’Avenue Paul Biya de Bandjoun, un boulevard à double sens entièrement bitumée qui traverse la ville. Une route donc la construction achevée depuis plusieurs années a été financée une fois de plus par le patriarche Victor Fotso et qui fait la fierté des populations de Bandjoun, devenue aujourd’hui l’une des villes de l’Ouest les mieux loties en infrastructures dans tous les secteurs de.La générosité et le soutien de Victor Fotso aux actions du gouvernement ne s’arrêtent pas là. Des centaines de salles de classe de la maternelle à l’enseignement supérieur en passant par le primaire et le secondaire ont été construites et se poursuivent à travers non seulement la région de l’Ouest mais aussi partout dans le Cameroun. Une véritable bouffée d’oxygène pour le gouvernement dans le secteur de l’éducation. Et dans ce domaine, la magnanimité du maire de Bandjoun a atteint son paroxysme, lorsqu’en 1993 il a offert à l’Etat son Collège Polyvalent Fotso Victor, un complexe colossal de plusieurs milliards Fcfa, fleuron de l’enseignement technologique au Cameroun et qui fait désormais partie de l’université de Dschang, sous l’appellation IUT (Institut universitaire de technologie) Fotso Victor de Bandjoun.Inconditionnel de Paul BiyaLes secteurs de la santé, des infrastructures routières, des mouvements associatifs, du sport et de la religion et autres ont également bénéficié de cette générosité de Victor Fotso. C’est ainsi que des centres de santé, des églises catholiques, protestantes, mosquées, routes, électrification urbaine et rurale, marchés modernes, stades de jeux et foyers culturels ont vu le jour grâce au maire de Bandjoun. Les services de la préfecture du Koung-khi à Bandjoun sont logés dans un immeuble ultra moderne construit par Fotso Victor et qui fait du préfet de ce département l’un des mieux nanti en infrastructures de la région de l’Ouest. Une générosité qui, en septembre 1992, avait déjà été relevée et soulignée à grands traits par le chef de l’Etat Paul Biya alors en visite officielle à Bafoussam lorsqu’il disait dans son discours : « Avec l’aide de l’Etat, avec la générosité des fils de cette région, et grâce à vos efforts nous trouverons ces solutions. A cet égard, j’aimerais saisir ici l’occasion que m’offre cette rencontre historique, pour saluer et féliciter un de vos dignes fils, monsieur Victor Fotso. Je le remercie sincèrement pour les dons de toute nature qu’il a faits en aidant l’Etat à résoudre certains problèmes auxquels notre pays est confronté. On ne peut que se réjouir de tels gestes de solidarité. » Y-a-il meilleur témoignage ? Au-delà de cette reconnaissance au plus haut niveau de l’Etat, Victor Fotso peut se targuer d’être l’un des rares Camerounais à avoir reçu à dîner le chef de l’Etat Paul Biya en sa résidence de Mbô-Bandjoun. C’est dire toute l’estime qu’il partage avec son président national du Rdpc. Une estime qu’il dit qu’aucun événement interne ou externe ne pourra ébranler. Car, pour lui, le pouvoir vient de Dieu et il faut respecter la volonté du Créateur en apportant, autant faire que se peut, tout le soutien au président de la République Paul Biya. C’est une affaire de conviction, « c’est un point d’honneur ».Militantisme a toute épreuveEn nous confiant qu’il continuera à s’impliquer dans les chantiers de développement national jusqu’au dernier jour de son existence sur terre, Victor Fotso a voulu traduire en paroles et en actes sa détermination à ne pas trahir cette confiance placée en lui par le chef de l’Etat. On se rappelle que dans la lutte contre le chômage des jeunes, Victor Fotso est un allié de choix et de poids pour le gouvernement, lui qui, à travers ses multiples entreprises économiques offre des emplois aux nombreux diplômés qui frappent à ses portes. Considéré aujourd’hui comme l’un des opérateurs économiques les plus prospères d’Afrique, Victor Fotso est également un homme politique respecté au sein de son parti le RDPC. On l’a encore vu battre campagne avec l’énergie lors de la dernière élection présidentielle d’octobre 2011, pour faire triompher son candidat de président Paul Biya. Ce qui fût fait avec la manière, en offrant au candidat du RDPC un score sans appel dans le Koung-Khi. Lui-même élu maire de la commune de Pétè-Bandjoun en 1996, il a été réélu en 2002 puis en 2007 et compte rempiler sous les couleurs de son parti le RDPC l’année prochaine « s’il plaît à Dieu », comme il a coutume de le dire. En somme, au moment où on assiste au Cameroun à des trahisons et des félonies- certes minoritaires- au sein du RDPC, Victor Fotso est un exemple qui devrait servir de modèle aux autres militants confrontés à certaines difficultés avec la justice.
Joseph Désiré Kamga, à Bafoussam