Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais se renseigne sur la
tragédie de Goethe en tirant enseignements sur l’attitude de M. Marafa
Hamidou Yaya. Jamais, dans l’histoire du plus grand parti politique du
Cameroun indépendant, démocratique et moderne, l’on n’aura vu un cadre
du parti, fracasser de la sorte les usages basiques du sens de l’Etat et
de l’honneur. Jamais, l’on n’aura vu un militant de la première ligne,
fouler au pied les fondements élémentaires de l’engagement citoyen et
Républicain.
Jamais, la grande famille du Rdpc, ne s’est ainsi réveillée, surprise aux petits matins, par l’étendue des bravades récurrentes et des vomissures émanant de l’intérieur, vis-à-vis de la plus haute autorité de l’Etat et du parti. Jamais, l’on n’aura vu un militant rompre les rangs de la « chambre des notables » du Rdpc, avec force mensonges, contre vérités et tant de déshonneur, pour tenter de jeter l’anathème et l’opprobre, sur le sacré de « l’appel de la République »… Et, chercher manifestement, à entamer la superbe du Rdpc, parti politique, socle et rassemblement de la majorité du peuple Camerounais.En ces instants d’étonnement et de désapprobation au sein la grande famille politique, les rangs se resserrent et se soudent encore plus fortement autour du Président Paul Biya, Président National du Rdpc et Chef de l’Etat. Au demeurant, chacun s’occupe à effectuer quelques tâches d’appoint. Tenez par exemple ! Certains relisent les textes du parti et avouent, les mains sur les idéaux du Rdpc, que M. Marafa, a gravement et plusieurs fois violé les textes du parti, en se déclarant candidat à la prochaine élection présidentielle au Cameroun, sans préalablement avoir formellement démissionné du parti…Et, en versant dans des accusations sans aucun fondement, ni la moindre piste de véracité, contre le Président national, il s’est délibérément écarté de l’orthodoxie et de la discipline du parti. D’autres camarades, s’emploient utilement, dans le même temps, à rappeler à toutes et à tous, l’étendue vivifiante et salvifique de la mission du militant. Du vrai militant. A l’occasion, nous avons bonne souvenance de ce que, si le parti politique, le Rdpc en l’occurrence, était l’univers, le militant, dans son principe, serait le « sel de la terre.» Pour cela même, il se doit d’être détaché des égoïsmes qui l’environnent pour se consacrer aux fins collectives. Le vrai militant, ni sur un cheval de Troie, ni sur une carapace de tortue, doit absolument être prêt à risquer sa vie pour la cause qu’il soutient et qui le soutient. In fine, le militant, le bon et le vrai, doit pouvoir et savoir secréter les vertus de ferveur, de solidarité et de fraternité…Alors au Rdpc, le constat est sans équivoque, le « Camarade, membre du bureau politique », Marafa Hamidou Yaya, au regard de sa fragilité morale et psychologique, et, eu égard à sa fébrilité face à la fortune publique, dévoile au grand jour son identité réelle. Non, cet homme n’a jamais été un vrai militant. Ce fut un brave opportuniste assis aux premiers rangs du Rdpc, rongeant son frein, mâchonnant ses ongles, attendant de sauter à la première occasion sur les biens de l’Etat et sur…Le pouvoir suprême !Revisiter la lettre et l’esprit de la tragédie de Goethe à l’aune des déclarations abracadabrantesques du « camarade » Marafa Hamidou Yaya, revêt dès lors un caractère plus que didactique. Face à la justice de la République, pour répondre de quelques forfaitures supposées et autres actes subodorés illicites au regard des lois et règlements de l’Etat du Cameroun, ce membre du Bureau politique du Rdpc, s’est volontiers laissé embrasser, disons plutôt, par l’animation de l’ubrus ; c’est-à- dire, du pire et du délire. À l’instar de Méphisto, présenté par Goethe, comme ambitieux à l’extrême, orgueilleux et hautain à souhait, prétentieux et vaniteux au possible ! Méphisto, dont les intentions infernales et révoltantes déclencheront à contrario et à son corps défendant, une cavalcade de réactions et des interventions salutaires au point de sauver Marguerite… Avec pour moralité qu’en politique, les dérives de quelques traitres au sein des grandes familles politiques doivent être gérées avec justesse et doigté par le grand nombre, en vue de tirer conséquences positives pour l’avenir.Et si les dérapages du membre du Bureau politique, Marafa Hamidou Yaya, qui s’autostatufie, pour mouler ses illusions de conquête de pouvoir suprême ; remettaient au goût du jour la délicatesse de la charge, des responsabilités et des missions assignées aux militants au sein du Rdpc . Marafa, orgueilleux et condescendent à l’égard du Rdpc et de son Président national, devrait plutôt, et ce, au grand dam de ses desseins égocentriques et trivialement abjects, en prendre pour son grade déchu, en servant de viatique pour plus de fermeté disciplinaire dans les rangs. Pour, davantage de sens des responsabilités chez tous les acteurs. Pour, un surcroit du sens de l’Etat, et, du sens de l’exemplarité au sein du Rdpc.A vous, membres du Bureau politique, à vous membres titulaires et membres suppléants du Comité central du Rdpc… A vous, responsables de tous bords au cœur du parti, êtes-vous seulement encore des militants ? L’avez-vous jamais été ? Si oui, pourriez-vous donner de votre vie pour soutenir le Rdpc qui vous a tant soutenu ? Pour travailler avec honneur, loyalisme et fidélité pour le Cameroun et celui qui incarne les institutions Républicaines ? Puisque la politique traite de ce qu’il y a de plus précieux et de plus complexe, à savoir : la vie et les destins individuels et collectifs. Le bien être des populations et le développement intégral du Cameroun, pour qui, et pour quelle cause œuvrez-vous ? A nous qui sommes au Rdpc, il reviendra d’exorciser plus que jamais cette maxime : « Tous les arts ont produit des merveilles, seul l’art de gouverner n’a produit que des monstres.» Pour excessive qu’elle ait pu paraître en son temps, cette indication de Saint Just a su traverser l’Histoire. D’âge en âge, à travers continents et nations, sa profondeur et sa pertinence ont rejailli sur le champ politique. Puisse les efforts inlassables du bâtisseur du Cameroun démocratique et moderne, 2ème Président de l’Histoire de la République ; et 1er Président national du Rdpc, dont la foultitude de hauts faits est incomptable au même titre que les multiples actes et actions posés en faveur de son peuple, auront essentiellement été inspirés par l’amour de la patrie. Sa foi en la paix, et, sa forte conviction en la vertu du travail… Oui, puisse, les efforts héroïques du Président Paul Biya, qui a su traverser toutes les crises économiques et socio-culturelles avec son peuple, ne pas se laisser aspirer par l’ambition démesurée de quelques monstres produits sur le chemin de la belle et formidable saga du Renouveau national ! Le peuple, doit dès maintenant, et, mieux que par le passé, faire barrage, et extirper le bon grain de l’ivraie.
Charles Atangana Manda