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Est : 9 milliards pour les chantiers de 2012

Cet argent est destiné à la mise en œuvre des projets des grandes réalisations annoncés par le président de la République.

C’est dans un contexte particulier marqué par la crise de l’Euro et des différents politico-religieux dans le septentrion avec le grand voisin du Nigéria que le budget 2012 va être mis en œuvre.  
Dans la Région de l’Est, l’enveloppe globale est évaluée à 9.094.500.000 francs Cfa. L’annonce a été faite par le gouverneur de la région de l’Est qui présidait la cérémonie de lancement du budget à la Cnps de Bertoua en présence du représentant du ministre des finances Martial Valery Zang. Y participaient aussi, les quatre préfets de la région, le trésorier payeur général de l’Est, le chef de centre régional des impôts, douane, de tous les délégués régionaux et assimilés ont également pris part à ses travaux la quasi-totalité des maires de la région, les responsables des finances de la région, et les prestataires de services.

 Ce budget, a rappelé le gouverneur, doit servir à l’atteinte des objectifs 2012 contenus dans le projet de société du chef de l’Etat. Un projet de société qui est décliné en termes de « grandes réalisations ». Pour un Cameroun exemplaire que le chef de l’Etat appelle de tous ses vœux, chacun à son niveau doit intégrer l’aboutissement heureux de cette mission. Le Dsce qui est la boussole de la dépense publique doit servir à tous les gestionnaires de crédits, ainsi qu’à tous ceux qui ont la responsabilité de l’exécution de celui-ci. Avec 81 % de réalisation l’an dernier, le budget de l’exercice 2012 a connu une augmentation substantielle de plus d’un milliard. Il devra servir à l’amélioration des conditions de vie des populations, à la sécurité alimentaire, à un emploi descend, à l’augmentation de la croissance à plus de 05 %, à la bonne gouvernance etc.Dans la phase des débats après les différents exposés, l’on retient surtout les explications données sur les difficultés liées au délai de traitement des dossiers, le manque de matériel de travail, la difficulté de la remontée des informations au niveau du centre régional des impôts, le manque de personnel qualifié, les distances entre les unités administratives pour le recouvrement des taxes et surtout le problème d’indélicatesse de certains prestataires de service. Figure aussi très bonne place, la gestion approximative des ressources transférées dans le cadre de la décentralisation aux collectivités territoriales décentralisées. En réponse, le chef de la mission Martial Valery Zang a présenté le cadre réglementaire de la loi de finance 2012 et a indiqué combien il est nécessaire de bien orienter les dépenses affectées pour résoudre l’équation des marchés fictifs, non exécutés et parfois non programmés mais passés. Il  a également fait état des innovations de ce budget 2012 avec l’introduction des trois régimes  dans la circulaire, et surtout les impacts de la création du ministère des Marchés publics dont la feuille de route est en cours d’élaboration. Gnigning Moses, le chef de centre régional des impôts a  insisté sur la qualité de la dépense, avec un taux de réalisation en 2011 de 106,3 %,  tandis que le trésorier payeur général  de l’Est, Jean Didier Afana Fono, a plutôt fait un bref exposé sur le circuit de la dépense publique. Le contrôleur régional des finances de l’Est a fait le bilan de 2011 et indique que le budget a été exécuté à 72,9% avec une enveloppe de 7.900.000 Fcfa. Le compte rendu du délégué régional du Minepat Oberlin Mbellessa indique que le taux d’exécution du Bip 2011 est environ à 75 %. Le chef secteur des douanes de l’Est, le délégué régional de l’industrie, des mines et du développement technologique ont présenté la situation chacun dans son secteur. A l’Est par exemple, la délégation entend verser dans les caisses de l’Etat, environ 300 millions de francs. Par ailleurs, 2011 lui a permis de verser environs 180 millions. Ce qui signifie que le secteur minier est porteur et qu’il faille l’intégrer dans l’élaboration du budget du Cameroun. Après cette partie des débats et d’échanges conduite par le secrétaire général des services régionaux Emmanuel Ledoux Engamba, les participants sont repartis prêts à passer à l’action pour mettre en œuvre le nouveau budget.

Martin Crépin Ntsana

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