On y est. Le jour tant attendu est arrivé. Le 3e congrès ordinaire du RDPC s’ouvre ce matin au bien nommé Palais des Congrès de Yaoundé. Pendant des années, des mois, des semaines et des jours, les militants ont attendu, espéré et préparé l’événement. L’effervescence dans les couloirs et à tous les étages du Secrétariat du Comité central en dit long sur les attentes, les espoirs, l’engouement que charrie ce Congrès.
Chacun y va de son analyse et de son commentaire. Que faut-il ajouter de plus à ce flot de paroles, à ce torrent de textes qu’inspire cette échéance dont l’importance n’est plus à démontrer tant pour le RDPC que pour le Cameroun ?
Dans quelques heures, le président Paul Biya prononcera son discours de politique générale. Il délivrera alors aux militants, aux congressistes et aux Camerounais, sa vision du RDPC, enveloppée d’une couche d’autocritique.Sans nous livrer aux supputations d’usage, il est aisé d’imaginer que Paul Biya, après avoir remercié et encouragé les militants pour leur soutien, va insister sur trois points :
1. la consolidation des acquis et la réaffirmation des grandes options du parti et du Renouveau : la paix, l’unité, la stabilité, le progrès, l’amélioration des conditions de vie des populations, la lutte contre la corruption, les détournements de deniers publics.
2. La mobilisation des militants pour qu’ils continuent à lui apporter leur soutien et leur confiance ; l’engagement de sa part à mériter cette confiance et à répondre aux préoccupations des Camerounais
3. La nécessité pour le parti de poursuivre son entreprise de modernisation dans tous les domaines : les options et les orientations, les textes et les structures, les effectifs.Certes, l’horizon immédiat après le Congrès c’est l’élection présidentielle. Mais pour le RDPC, le 3e Congrès ordinaire doit dessiner des perspectives, plus lointaines. Tout en s’inspirant des forces et des faiblesses de son
Christophe MIEN ZOK