Ils n’arrêtent pas de le faire savoir au ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt, lors des rencontres baptisées « Mercredi des artistes » instituées par le Minac à leur intention.
Sacré mercredi ! C’est autour d’un concept novateur, véritable plateforme de concertation, d’échanges et de dialogue appelé « Mercredi des artistes » qui vient révolutionner la collaboration entre les créateurs des œuvres de l’esprit et leur département ministériel, qu’ils ont choisi de venir exprimer leur satisfaction. A la suite de l’adoption par les parlementaires de la Loi 1076/PJL/AN lors de la session de juin dernier. En effet, à tour de rôle, les membres des 24 pôles artistiques jusqu’ici constitués, ou encore ceux regroupés au sein des diverses associations de gestion des droits d’auteurs, profitent de ce cadre pour témoigner de vive voix leur entière satisfaction pour cet acte fort du chef de l’Etat, Paul Biya. Non sans prendre l’engagement de la répercuter à leurs affiliés. Des musiciens, dramaturges, littéraires, danseurs et chorégraphes, photographes, cinéastes, professionnels des arts culinaires, aux arts divinatoires, modélistes, couturiers, arts visuels et graphiques, etc., tous tiennent à en savoir davantage sur cette loi, afin d’aller mieux s’y conformer. Le Minac se propose, dans cette loi, de structurer l’ensemble du paysage et du mouvement culturel national, afin d’optimiser l’impact de son action et partant, la productivité artistique du Cameroun. Cette loi vient garantir le cadre d’expression et d’action de ce mouvement et l’organisation du sous-secteur Arts et culture en fédérations, dans le but de rassembler par disciplines les professionnels en associations pour l’accroissement quantitatif et qualitatif de la production artistique et culturelle du Cameroun. Et le ministère ne peut pas, dans le cadre de la décentralisation, transférer normalement les ressources dans ce sens aux communes, si les artistes ne sont pas organisés et structurés. Le ballet qu’offre alors ces rendez-vous ressemble à une foire où l’on retrouve ces visages d’illustres artistes que le commun des mélomanes n’avait plus revu depuis des lustres. Personnellement présidées par le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt, qui, en bon collègue, ne manque pas d’apporter tous les éclaircis sur quelques points d’ombre, tout en les rassurant quant aux dispositions prises par le chef de l’Etat Paul Biya, à en garantir des textes d’application qui seront à la hauteur des attentes des artistes. Ceci pour qu’in finé, l’on aboutisse à de véritables industries culturelles au Cameroun
William Monayong