Les supputations vont bon train depuis le 7 septembre dernier dans les différents états-majors du parti qui entend demeurer la formation politique leader.
La convocation des collèges électoraux trouve un écho favorable chez les conseillers municipaux et les chefs traditionnels du Littoral. Tous se réjouissent de cette décision du président de la République, S. E. Paul Biya, qui, à travers cet acte, accomplit le processus électoral et met en application de la Constitution du 18 janvier 1996. Pour ces hommes et femmes, la mise en place du conseil régional viendra améliorer leurs conditions de vie et celles des populations en général et permettra ainsi le développement de la région du Littoral. A quelques encablures du début des hostilités, les spéculations vont bon train dans les chaumières. Et pour cause ! Ils sont très nombreux les militants de la capitale économique, qui croient que le moment est venu pour eux de briguer un poste de délégué régional. Mais un regard attentif des candidats du Rdpc qui se bousculent au portillon dans le Wouri permet de constater que les différents candidats se recrutent parmi des anciens membres du gouvernement, des anciens députés et maires, des enseignants, des opérateurs économiques, des militants lambda etc.
Le RDPC a une majorité confortable dans la plupart des communes du Littoral. Pour les uns et les autres, la sélection des candidats doit être objective. Ceux qui attendant les élections pour apparaître ne passeront pas. L’on fait entièrement confiance aux émissaires du comité central chargés de la sélection des candidats. Malgré tout, la sérénité ne souffre de rien. Les militants du RDPC du Littoral sont engagés à aider le chef de l’Etat à parachever le processus de décentralisation qui est sur le point de connaître son point d’achèvement le 6 décembre prochain. Car, indique-t-on ici, il s’agit d’une aspiration profonde du peuple camerounais. Il est porteur du rêve de développement et de modernisation du Cameroun. En définitive, pour les militants du Littoral, l’élection des conseillers régionaux va permettre une plus grande autonomie des citoyens dans la gestion des affaires locales.