L’artiste musicien et journaliste, Ateh Bazor a remporté l’élection à la présidence du Conseil d’administration de cette société avec 254 voix contre 185 voix pour Jean Pierre Essome, 85 voix à Messi Ambroise et 69 pour Wax Dey.
Redonner aux artistes musiciens, interprètes, compositeurs, éditeurs, promoteurs, arrangeurs et chanteurs, leur place dans le giron artistico-culturel du Cameroun et au-delà. Pour ce faire, il faudra frapper fort dans la fourmilière de la gestion transparente et orthodoxe. Ce à quoi il faut associer les exigences de modernité du métier. Notamment le volet social que doit revêtir la responsabilité d’un conseil d’administration, comme celui qui encadre les artistes au Cameroun.
Dans ses nouvelles missions, Ateh Bazore sera accompagné par, Ama Pierro, Greng Boukar, Déesse Binta, Georges Dickson, Beko Sadey, Billy Ngomane, Bony Mballa, Chantal Yologasa, Charles Nelle, Gadildor, Docta Njume, Nwunzeh Thomas, Othis de Johana et enfin Serges Rafic. L’Assemblée générale élective s’est également soldée par l’élection de Ndoko Koum alias Louis de Koum au poste de président de la Commission d’identification, d’admission et de classification de la Sonacam. Tandis que Francis Atangana alias DJ Bilik a été porté par ses pairs à la présidence de la Commission de contrôle des programmes, des musiques en ligne et de répartition. Marthe Mouaha épouse Dikongo, Dinaly de son nom d’artiste a été élue au poste de présidente du Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage.
Au-delà de ceux qui ont récolté le maximum de suffrages de leurs confrères, il faut dire que cette élection, et même l’ensemble du processus qui a conduit à ce rendez-vous du 12 décembre 2020 au palais des Congrès de Yaoundé, l’on aura remarqué une ambiance bon enfant qui avait déserté les rangs des musiciens depuis belle lurette. Malgré le climat légèrement délétère qui avait entouré la campagne électorale. Normal et légitime, dira-t-on. Le discours du ministre Bidoung Mkpatt n’est pas tombé dans des oreilles de sourds : l’acceptation de l’autre, la réconciliation, la paix et la sérénité au sein et entre les artistes. C’est ainsi que l’on a vu les « ennemis » d’hier, les adversaires du jour, les contradicteurs de tous les temps se congratuler, s’embrasser, s’étreindre, rire à gorge déployée, avant, pendant et après le scrutin mené de main de maître par Elecam. Preuve s’il en faut que la nouvelle Sonacam fait l’unanimité et que c’est main dans la main que les uns et les autres vont œuvrer pour des jours qui chantent pour tous et pour chacun. Tout est bien qui commence bien donc.