Le montant a été dévoilé lors de la 3ème session extraordinaire de son conseil d’administration, présidée par Mouhtar Ousmane Mey, le 15 juillet dernier à Yaoundé.
Ce don spécial du chef de l’Etat, Paul Biya vient donner davantage une bouffée d’oxygène à la National School of Local administration (Nasla), cette école consacrée dans la bonne marche de la décentralisation au Cameroun.
Suite à ce magnifique geste du président de la République, le président du conseil d’administration, Mouhtar Ousmane Mey, explique qu’après la session ordinaire tenue le 22 avril dernier à Buéa, il était question d’organiser cette session extraordinaire. Ainsi, pour amender le budget afin de donner la possibilité au directeur général et à son équipe d’en faire la répartition pour le bon fonctionnement de la structure. Ledit conseil, selon Tanyitiku Enohachuo Bayee, directeur général de la Nasla, vient à la suite de la session ordinaire du conseil d’administration consacrée à d’adoption du budget. A cet effet, il fallait intégrer cette dotation et la ventiler dans les différentes activités de la Nasla. « Je saisis l’occasion pour remercier le chef de l’Etat pour cette marque de sollicitude envers la Nasla. Elle est l’opérateur institutionnel mise en place par l’Etat pour former dans le domaine de la décentralisation et le développement local ». Il a en a profité pour dresser un bilan de la Nasla depuis sa création jusqu’à ce jour. Passant de la mise en place des organes administratifs et l’équipe dirigeante de l’école avec tous les instruments réglementaires qui peuvent permettre de réguler et de bien gérer un établissement comme celui-là. Sans oublier le déroulement du programme de formation qui a été adopté et validé. Mais aussi et surtout sur la situation du personnel de la Nasla. « Actuellement, nous sommes tournés vers le cœur de la Nasla qui est la formation. Nous avons pu mener à terme la formation de la dernière promotion du Cefam qui est sortie le 2 juillet. Nous avons recruté des enseignants vacataires ». Il a relevé également le recrutement de la première cuvée de 300 auditeurs pour la formation continue qui a débuté le 2 juillet dernier, et la mise sur pied d’une plateforme d’apprentissage à distance qui est en cours de finalisation. « Nous sommes à 80% du taux de réalisation pour permettre à la Nasla de se positionner », a-t-il indiqué.
Les ambitions de cette école née des cendres du Cefam sont grandes, avec pour perspectives de former un personnel de qualité qui va changer la donne dans les collectivités territoriales.
Marthe MAKOUOKAM