L’effet marquant du lancement de l’opération dans ce département, a été l’interprétation plurielle, de la circulaire du Président national du 8 juillet 2021, créant des énervements.
La phase des échanges a ouvert une discussion dont la réponse, jusqu’à présent ne s’explique pas dans les entendements. Le débat enclenché tourne autour de la candidature des chefs traditionnels de 3eme degré à la présidence de la section Rdpc. Pour Aliou Issa, président de la commission départementale de contrôle, les chefs traditionnels de 3eme degré, tout comme ceux de 2eme et 1er degré, ne sont pas habilités à candidater à la présidence de la section. Un point de vue, qui n’arrange pas Philippe Njowé, président du bureau sortant de la section Rdpc du Mayo-Banyo sud à Bankim, chef de 3eme degré, à Dieiki, une bourgade de l’arrondissement de Bankim. Pour lui, la circulaire du Président national du Rdpc du 8 juillet 2021 est sans ambages à ce sujet. « Il s’agit uniquement des chefs de 1er et de 2eme degré. Ceux-là ne peuvent pas faire acte de candidature à la présidence de la section. Pas les chefs traditionnels de 3e degré », confie-t-il. Pour les membres de la commission départementale de contrôle, « les choses ont été expliquées le 4 août dernier au palais des Congrès, lors de la réunion d’information, présidée par le Secrétaire général du Comité central Jean Nkuété, qui a servi de lancement à l’opération. Au cours de celle-ci, il a été dit que les chefs traditionnels toutes catégories confondues, ne peuvent faire acte de candidature ». Des explications, qui ne trouvent pas échos favorable auprès de l’opinion. Selon des indiscrétions, cette interprétation est diamétralement opposée à la circulaire du Président national0 du 8 juillet 2021. Au niveau des incompatibilités, elle dispose précisément, « qu’en tant que membre de droit, des bureaux des organes de base, les militants du Parti chefs traditionnels des 1er et 2eme degré, ne peuvent être candidats à aucun poste ». Mais le guide pratique du renouvellement des bureaux des organes de base, élaboré par le Comité central du Rdpc, apporte des informations claires et précises en mettant fin à la polémique. « Conformément à l’article 12 des statuts, les militants chefs de 3eme degré sont membres de droit des bureaux de sous-sections du Rdpc. Ils ne peuvent donc briguer aucun poste », est-il écrit.
Au-delà de ce qu’il convient d’appeler « incompréhensions fâcheuses », le lancement de l’opération de renouvellement des bureaux des organes de base s’est tenu en fonction des articulations suivantes : Mot de bienvenu du président de la section hôte, intervention du président de la commission départementale de contrôle, ouverture des cotisations, lecture de la note d’application du Secrétaire général, installation des membres de différentes commissions et remise des appuis matériels et financiers. En ce moment, les commissions sont sur le terrain, dans les 3 sections.
Philippe GANFEH