En dépit des nombreux problèmes qui se posent sur le terrain dans le cadre de cette opération, la sérénité règne quant à son bon déroulement.
Déjà un mois que l’opération de renouvellement des bureaux des organes de base du Rdpc et de ses organisations spécialisées a été lancée. Tant bien que mal, le travail avance sur le terrain. A cet effet, Jean Fabien Monkam Nitcheu, conseiller auprès du secrétariat général du Comité central, par ailleurs coordonnateur adjoint du secrétariat technique, rassure : « Jusqu’à présent, tout se passe globalement bien sur l’ensemble du territoire. Au pays, on est en train de traverser le cap des élections au niveau des comités de base ». Avant de préciser qu’à ce niveau, les premières tendances sont aux listes consensuelles.
Seulement, l’on fait face à de nombreuses difficultés qui freinent le déroulement normal de l’opération. « Les problèmes se posent davantage au niveau des cellules, parce que l’effectif des jeunes et des femmes ne permettait pas qu’on tienne les élections au sein des trois organes Rdpc, Ofrdpc et Ojrdpc. À ce niveau, on fait juste les cellules Rdpc, étant entendu que, quand ça va monter en regroupant les cellules dans les comités de base, on aura les trois organes », relève le coordonnateur adjoint du secrétariat technique.
Il s’est également posé le problème des militantes et militants dont les noms ne figuraient pas dans le sommier de leurs localités respectives. Notamment dans la section Océan sud 2. Pour ce cas, la gestion a été sagement faite. Le conseiller Jean Fabien Monkam Nitcheu précise à cet effet, « Il a été demandé de ne pas procéder aux inscriptions massives des militants. Chaque militant devrait le faire individuellement. Donc la porte ouverte leur permet de poursuivre les inscriptions ». Le problème des chefs traditionnels de 1er degré qui insistent à postuler comme président de section, s’est à nouveau posé. Sur la base des textes, il leur a été réitéré qu’« en tant que membres de droit des bureaux des organes de base, les militants du parti, chefs traditionnels des 1er et 2ème degrés ne peuvent être candidats à aucun poste ». Le but d’une telle résolution est éviter les frustrations auxquelles ils pourraient faire face en cas de défaite.
Au regard de ce qui précède, on note tout de même un certain engouement des militants sur le terrain. Donc après les cellules et les comités de base, le travail se poursuivra avec les sous-sections et puis les sections, pour pourvoir gérer les cas des dossiers qui seront rejetés et qu’il y ait le temps de vider le contentieux. Dans le cadre de l’organisation des élections internes au parti, les instances locales règlent le contentieux en premier et dernier ressort. A cet effet, il est nécessaire de comprendre l’importance et la place de ces commissions qui travaillent en équipe, tout comme un jury sur le terrain.
Murielle ZANG