Après la détection d’un nouveau foyer à Bafoussam, le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, a pris un arrêté signé le 6 février dernier, pour prescrire des mesures préventives.
La grippe aviaire de retour à Bafoussam. Un nouveau foyer de virus contagieux et mortel y a été détecté. C’est précisément dans la ferme du sieur Daniel Ndefonkou dans l’arrondissement de Bafoussam III, que la découverte a été faite, selon les autorités administratives. Une série de mort des volailles a alerté les responsables en charge de l’élevage et le dispositif de contrôle a été mis sur pied. Après les vérifications d’usage, c’est le virus de la grippe aviaire qui sévit. Aussitôt informé, le gouverneur de la région de l’Ouest a signé dans la foulée, le dimanche 6 février dernier, un arrêté régional en six articles, qui prescrit des mesures préventives à observer et à mettre en œuvre pour éradiquer cette épizootie.
Le plan de riposte consiste prioritairement à détruire le foyer atteint pour limiter la propagation du virus de l’Influenza Aviaire H5N1. Des tests vont rapidement suivre, dans le maximum de fermes en étendant, de la zone circonscrite à l’ensemble de la région, pour constater et détruire les cas similaires s’ils existent. La note d’Augustine Awa Fonka, gouverneur de la région de l’Ouest, proscrit la circulation anarchique des produits avicoles. « Ne sont autorisés, que les mouvements de volaille testés sains », précise le Dr Jonas Temwa, délégué régional du Minepia Ouest.
Pour un travail en synergie, le délégué régional du Minepia Ouest a présidé dans la salle des conférences de ses services le lundi 7 février 2022, une réunion de concertation à laquelle ont pris part, ses proches collaborateurs et les opérateurs de la filière volaille. Des résolutions, il y a été adopté « d’éviter de provoquer la psychose, d’être tous transparents dans les actions et observations aux fins d’éteindre rapidement cette épizootie pour le bonheur de tous », clame le Dr Jonas Temwa. Pour François Djonou, le président national de l’Ipavic, « L’essentiel est circonscrit. La suite dépend de la concertation et du professionnalisme de tous les acteurs ». Ces derniers se sont engagés à œuvrer ensemble pour maintenir la satisfaction des consommateurs de volaille en priorité.
AZIZE MBOHOU
