Le président de la République a activement pris part aux travaux du sommet sur le changement climatique dénommé « One Planet Summit », qui s’est tenu dans la capitale française le mardi 12 décembre 2017.
Invité à participer à ce sommet par le président de la République française, Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, c’est un Paul Biya très serein qui est arrivé à Paris le 11 décembre en compagnie de la première dame, Chantal Biya. Le chef de l’Etat camerounais dont le pays figure pourtant parmi les moins pollueurs de la planète, n’a jamais ménagé sa peine pour une gestion rationnelle des ressources naturelles et pour la promotion d’une économie durable. On se souvient encore de son plaidoyer du 12 décembre 2015 lors de la Cop 21 dans la même capitale française, appelant à sauver le monde des dangers climatiques. Après le déjeuner offert par Emmanuel et Brigitte Macron au Palais de l’Elysée, Paul Biya a intensément pris part aux travaux de ce sommet qui se tient après le retrait retentissant des Etats-Unis de l’Accord de Paris. Notamment aux quatre tables rondes portant sur le soutien à la transition énergétiques des territoires, la mobilisation des finances publiques, la finance en faveur d’une économie durable et comment avancer vers l’économie bas carbone et l’adaptation au changement climatique.
Pour tous les chefs d’Etat et de gouvernement et tous les autres invités à ces assises qu’a abritées l’île Seguin sur la Seine musicale, il est urgent de sauver la planète de toutes les agressions dont elle est victime au nom du développement économique. Il était question pour toutes ces hautes personnalités de jeter les bases de la mise en œuvre effective des Accords historiques de Paris après son évaluation. D’où cette recherche de financements de cet Accord de Paris qualifié d’historique, qui justifiait la tenue de ce sommet « One Planet Summit » sur la transition énergétique qui a connu un franc succès. Très appréciée par les spécialistes et les Ong’s œuvrant dans la préservation de la nature, la présence du chef de l’Etat camerounais à ces travaux peut servir de catalyseur à une prise de conscience collective par les pays africains sur la nécessité de préserver la nature. Doté de plusieurs ressources naturelles, le Cameroun de Paul Biya en a toujours prescrit une gestion rationnelle pour éviter un pic d’émission de gaz à effet de serre. Tous les projets structurants au Cameroun ont toujours pris en compte l’impact environnemental, car le pays n’entend pas déroger à son engagement de relever le défi écologique. L’action de Paul Biya ne se limite pas seulement au Cameroun. Il œuvre également contre l’exploitation anarchique du bassin du Congo, le deuxième massif forestier du monde dont son pays fait partie. La préservation du Lac Tchad et la survie des populations riveraines est également au centre des préoccupations du n° 1 camerounais. Il ne reste plus qu’à souhaiter que les promesses de dons enregistrées lors du sommet se matérialisent pour que l’on puisse sauver cette planète en grande difficulté. Pour la survie de l’espèce humaine.
Claude Mpogué