L’institution a changé son dispositif d’accueil des usagers face à la pandémie coronavirus qui sévit actuellement.
L e palais des Congrès de Yaoundé prend très au sérieux la lutte contre le coronavirus. Pour ce faire, tous les moyens de prévention et de sensibilisation sont utilisés ici pour combattre la pandémie. Les habitudes ont changé aussi bien pour le personnel que pour les usagers, surtout avec l’ouverture de la session de mars au Sénat qui s’y déroule. L’on insiste sur le respect total des mesures d’hygiène. C’est ainsi que le port des masques, l’utilisation du liquide hydro alcoolique sont désormais obligatoires pour tous. « Nous sommes en train de réfléchir sur l’organisation du travail pendant cette période. Comment réaménager nos méthodes de travail », souligne le directeur général de du palais des Congrès, Christophe Mien Zok. Dès l’accès au hall de l’institution, on procède au rituel de vérification de la température des différents usagers, les mains sont ensuite désinfectées puis la remise d’un cache-nez. Avec l’ouverture de la session de mars, le directeur général précise que l’institution respecte à la lettre les directives édictées par le gouvernement. « Nous avions depuis bientôt 6 ans une manière de monter l’hémicycle, il a fallu s’adapter. Heureusement que la salle inaugurale du palais des Congrès qui tient lieu d’hémicycle est suffisamment grande et on a pu respecter cet écartement d’au moins 1 mètre entre sénateurs », déclare-t-il. Au hall de l’édifice, les sénateurs n’hésitent pas à porter des gants et des cache-nez avant d’accéder à l’hémicycle. Des mesures sanitaires qui sont d’ailleurs appréciées des sénateurs. Car, celles-ci permettent non seulement de barrer la voie à cette pandémie, mais aussi la tenue sans risque des travaux.
Murielle Zang