Tel était l’objet de la rencontre entre le Réseau des parlementaires et la coopération décentralisée et transfrontalière et les leaders politiques, tenue hier mardi 28 juillet au Palais des verres de Ngoa-Ekelle.
Le réseau qui sert d’interface entre la Nation et les camerounais de la diaspora dans la recherche de solutions pour un développement durable. C’est pourquoi l’honorable Louis Henri Ngantcha, président dudit Réseau souhaite voir toutes les parties qui représentent le Cameroun mutualiser les efforts et regarder dans la même direction. Ainsi plusieurs leaders des partis politiques dont l’avancée des affaires du pays préoccupe ont répondu présent afin de faire savoir leur opinion sur la place de la diaspora.
A ce sujet, des avis sont partagés. Que ce soit pour Cabral Libii du (Pcrn), Jean de Dieu Momo du (Paddec), Denis Emilien Atangana du (Fdc) ou d’Aimé Cyprien Olinga du (Fdr), la question de la double nationalité demeure un problème crucial. Pour eux, s’il faut intégrer entièrement la diaspora dans les prises de décision, il faut une certaine facilitation en reconnaissance ce statut qui pour eux ne doit pas constituer une barrière. Car selon eux, c’est ce qui favorise les reculs en matière d’investissement au Cameroun. Et qu’à ce titre, un ministère leur soit dédié pour gérer en toute sérénité les affaires. Pour Osih Joshua du (Sdf), la reconnaissance il ne s’agit pas de normaliser la relation entre le Cameroun et sa diaspora. Selon lui, il faut abroger la loi de 1968 qui est inique. Il pense qu’il est temps qu’on reconnaisse la vraie diaspora, celle qui est partie, il y a de cela deux siècles. « On y compte de grandes figures qui pourraient apporter beaucoup à ce pays ». Car le Cameroun a besoin de toutes les forces pour construire le pays. Issa Tchiroma, président du Fsnc quant à lui, l’on déclare que « la seule chose qui ne change pas, est que tout change » et le changement par la violence n’aidera pas le Cameroun à se développer. Pour lui, la diaspora n’a pas le droit de ternir l’image du parti. A l’unanimité, ces leaders politiques ont signifié leur soutien Rpcod qui arrive à point nommé. Tous souhaitent par ailleurs des représentants de la diaspora tant à l’Assemblée qu’au Sénat. Louis Henri Ngantcha, le président du Rpcod a dit sa satisfaction ses échanges ô combien fructueux pour le pays et qui n’est qu’un début. Pour lui le Réseau est élargi à toutes les couches sociales, car on a besoin de l’expertise de tous. « C’est pourquoi, nous ne sommes pas arrêtés au membres du gouvernement, car l’avis de tous compte », a-t-il conclu.
Marthe Makoukam, stagiaire