Le secrétaire général du Comité central du Rdpc a conduit une délégation chez le membre titulaire du Comité central, pour lui remonter le moral à la suite du décès de son épouse.
Le calendrier fort chargé du Vice-premier ministre, patron de l’administration du Parti ne l’a pas empêché d’aller témoigner à son hôte la compassion de la grande famille des militantes et militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, et les condoléances émues et sincères du Président national, Paul Biya. « Nous savons les moments difficiles que tu traverses en ce moment et nous voulons que tu saches que tu es entouré de ta famille, le Rdpc, que tu as toujours servi et continues de servir. Tu es l’un des acteurs principaux du Parti dans le rôle d’humanisation de son mouvement », a dit Jean Nkuété. Entouré pour la circonstance de quelques principaux collaborateurs, dont Ibrahim Talba Malla, secrétaire à l’Organisation, Paul Célestin Ndembiyembe, secrétaire à la Formation politique et à la Prospective, Badel Ndanga Ndinga, secrétaire-adjoint à la Culture, à l’éducation et à l’environnement, Christophe Mien Zok, directeur des Organes de presse, de l’information et de la propagande (Dopip), pour ne citer que ceux-là.
Durant son séjour au domicile de Jean Baptiste Bokam à Odza, le secrétaire général n’a pas manqué de trouver les mots justes pour convaincre ce membre titulaire du Comité central du Rdpc de la volonté du Maître du temps et des circonstances et qui s’imposent à tout être humain. Mais au-delà, il reste néanmoins un espoir pour ceux-là qui croient en Lui. « Lorsqu’il ferme une porte, il en ouvre une autre », a précisé Jean Nkuété. Surtout au vu du caractère brusque, inattendu et prématuré du départ de cette épouse dévouée, il y a quelques semaines seulement. Laissant la famille sans voix.
C’est un Jean Baptiste Bokam très affligé, sous le poids d’une lourde charge émotionnelle, qui a cependant pu trouver des mots pour remercier le secrétaire général de ce geste qui le marque et réconforte sa famille. Bravant même la tradition qui interdit au veuf de parler en public. « C’est dans la douleur qu’on reconnaît ses vrais amis, et au-delà sa vraie famille. Merci pour cette marque de fraternité. On est beaucoup réconfortés lorsque des frères vous rendent visite en pareille circonstance », a déclaré l’ex-ministre.
C’est d’ailleurs le même élan de fraternité qui a mobilisé des dizaines de militantes et militants du Rdpc aux obsèques de Jeannine Bokam, née Ze Abondo Ebengue, de la levée de corps à l’hôpital général de Yaoundé le vendredi 15 octobre, à la veillée avec corps au domicile familial à Minkan par Odza, et à l’inhumation à Mayos.
William Monayong