Au fur et à mesure que l’on se rapproche du 12 décembre 2022, date butoir pour le renouvellement des exécutifs dans la cinquantaine de fédérations sportives civiles nationales, les candidats se déclarent et se livrent à des opérations de charme.
Depuis le 5 novembre 2022, une atmosphère pesante règne au sein des fédérations sportives civiles nationales. Il s’agit en effet, d’une ambiance marquée par le jeu des candidats, intéressés par des postes électifs dans les différentes fédérations sportives. Ces instances sont engagées dans un processus de renouvellement qui s’achève le 12 décembre 2022. Une période fixée par la lettre circulaire du ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Narcisse Mouelle Kombi. Un délai de rigueur, vu que les exécutifs nouvellement élus seront à leur tour dans l’obligation d’élire le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc). Des élections au sein de la représentation olympique nationale devant se tenir impérativement avant la fin de l’année 2022. Il s’agit-là, d’une directive du Comité international olympique, qui a par ailleurs exigé du mouvement sportif camerounais, le retour au cycle normal des olympiades qui est de quatre ans.
Plusieurs candidatures sont déjà déclarées pour la conquête ou la reconquête du poste de président de fédérations. Mais l’effet marquant, est la présence des femmes qui ont décidé de briser le plafond de verre. L’animatrice Yolande Bodiong au Handball, l’artiste musicienne Linda Raymonde au Karaté, Léonie Etong en Athlétisme, Annie Flore Yekel à la gymnastique et Me Justine Diffo, à la Fédération camerounaise de Nanbudo.
Philippe GANFEH