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Le Sport

Me Justine DIFFO : « Redonner au NANBUDO son dynamisme des années 90 »

L’Action : Promotrice de clubs de Nanbudo à Yaoundé et à Baham dans la région de l’Ouest, vous entendez donner un visage nouveau au Nanbudo camerounais qui a connu une période peu reluisante ces dernières années. Que proposez-vous aux délégués qui seront réunis en assemblée générale élective le 3 décembre prochain ?
Me Justine Diffo : Dans mon Plan d’action stratégique (Pas) 2023-2024, j’ai prévu non seulement le développement et la promotion du Nanbudo, mais aussi, sa réorganisation, sa gouvernance et son financement dans la transparence. Il sera précisément question de la construction d’un siège de la Fédération camerounaise de Nanbudo, d’un gymnase national de Nanbudo et de la modernisation du site internet de la Fédération ainsi que l’activation des outils de communication modernes tels que la mise en place d’une page officielle Facebook, un groupe Facebook, YouTube et Twitter. Egalement dans la perspective de promotion et du développement de Nanbudo, figurent le renforcement de l’encadrement technique, l’identification et la formation des arbitres et des compétiteurs dans les clubs, les équipes régionales, en vue des sélections dans les différentes catégories de l’équipe nationale, ainsi que l’organisation des compétions au Cameroun et la participation des équipes nationales aux compétions continentales et internationales. L’ambition est de faire croître le nombre de clubs affiliés à la Fecana d’un tiers tous les deux ans et de doubler l’effectif des nanbudokas, en fin 2024.
Pour ce qui est de la réorganisation de la gouvernance et du financement du Nanbudo, la coopération sportive internationale figure en bonne place, avec notamment l’adhésion au Comité national olympique et sportif su Cameroun (Cnosc), et au Comité international olympique (Cio), la participation aux stages internationaux, la coopération avec les fédérations de Nanbudo dans les pays de la Cemac, l’organisation des tournois Cemac, et la coopération avec les fédérations de Nanbudo dans les autres pays africains. Il n’est pas superfétatoire de noter qu’en matière de consolidation de la gouvernance de la Fecana, je compte implémenter le respect de l’éthique, de la morale et de l’orthodoxie martiale, et le déploiement des outils standardisés de gouvernance managériale que sont les manuels de procédures administratives, budgétaires, financières et comptables. En matière de financement soutenable et de gestion financière et transparente du Nanbudo au Cameroun, je compte impulser un dispositif multi-acteurs original et innovant, de mobilisation des ressources : cotisations, fonds mutuels de solidarité et d’inclusion sociale, sponsors, subventions publiques et appuis extérieurs.


Nous vous souhaitons déjà bonne chance, mais juste après ces élections qui s’achèvent le 12 décembre, il vous reviendra d’élire le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun. Quel regard posez-vous sur le bureau que dirige le colonel Kalkaba ?
Le bilan du président Kalkaba est élogieux. Je ne dirai pas plus pour le moment parce que je dois être concentrée sur l’élection à la Fédération camerounaise de Nanbudo. Je suis engagée à œuvrer pour redonner au NANBUDO son dynamisme des années 90.

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