La fièvre des préparatifs monte au sein des universités et instituts d’enseignements supérieurs, avant le coup d’envoi le 29 avril prochain à Ngaoundéré.
Sur l’aire de jeu du stade Matéco de l’université de Yaoundé I, les athlètes sont dans une séance d’entrainement intensive. Ils amorcent l’ultime phase des préparatifs. Ces derniers sont entrés en stage bloqué le 18 avril dernier. Objectif : parachever avec soin le travail effectué depuis quelques mois. « Nous sommes à la phase finale d’un stage bloqué qui a commencé le 18 avril dernier et qui va s’achever à la veille du départ de Ngaoundéré. Tous les techniciens sont à pied d’œuvre pour peaufiner tout ce qu’ils ont fait depuis le mois de septembre », a déclaré Cantin Mbarga, chef service sport d’Uyi. Des jeux considérés par le staff administratif comme un rendez-vous qui doit permettre à l’établissement de reprendre la première place à leur issue. « Nous visons la première place du trophée général des jeux, parce qu’à la dernière édition, nous étions 3ème. Ce que nous n’avons pas digéré. C’est pourquoi, l’administration a mis en place toutes les ressources nécessaires pour qu’on y arrive.», a déclaré Cantin Mbarga. Pour Josiane Avah, entraîneur, l’accent est mis sur le handball, seule discipline où la médaille d’or échappe encore à l’université. « Nous sommes en train d’insister sur les finitions et la cohésion dans le jeu. Pour cela, nous livrons beaucoup de matchs amicaux », a-t-elle déclaré.
Même son de cloche chez les voisins de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs). Le groupe ambitionne entre autres d’améliorer ses performances et conserver son titre. Pour y parvenir, les athlètes s’entrainent de lundi à samedi de 13h à 17 heures. Les sports individuels ne sont pas en reste. Nous surprenons les judokas en pleine séance d’entrainement. Pour cette édition, l’université sera présente sur tous les fronts représentant la douzaine de disciplines en compétition. « Nos athlètes sont mentalement prêts. Ils ont été mis dans de très bonnes conditions pour faire un bon résultat », a déclaré Edmond Ebal Minyé, directeur de l’Injs.
Du côté de l’université de Yaoundé II, les préparatifs s’intensifient à moins d’une semaine de cet événement. Ici, les cops affinent cordes vocales et chorégraphies dans un espace de l’institution. Le groupe vise le podium du concour des fans club à Ngaoundéré dès le 29 avril prochain. Non loin de là, les équipes de handball et de football huilent la machine « on se prépare pas mal. On s’entraine intensément. Nous sommes prêtes pour la compétition », a déclaré Carole Evengué, handballeuse. A quelques jours du coup d’envoi de ces 23ème jeux universitaires, les athlètes multiplient les entraînements. « Il y a encore quelques lacunes. Nous essayons de les corriger », a déclaré Madame Lukong Quinter Ghaila, chef service des sports.
A l’Institut universitaire Siantou, l’on entend faire bonne figure à cette grande messe sportive. A quelques jours du kick-off, les cops s’apprêtent. Les membres du fan club et des supporters travaillent avec acharnement pour rehausser l’image de leur institutions à Ngaoundéré. « Nous sommes dans un état feu, flamme, fumée. On mouille le maillot pour s’arrimer à la réalité du terrain », a déclaré Jules Onana. D’après Nkonguep, chef service des sport à l’Ius , le président du groupe, Wantou Siantou a prescrit un certain nombre de mesures et a donné des instructions pour une meilleure participation des athlètes.
Charles EBODE