Elles viennent enrichir la carte politique du Rdpc, qui entend par cet acte du président national, occuper davantage le terrain et renforcer l’encadrement des militants.
Ne laisser nulle place où le Parti ne passe et re…passe. Telle semble être l’option prise par Paul Biya, le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, pour rapprocher le Parti le plus possible de ses militants. Une sorte de décentralisation propre au Rdpc. Lesquels militants sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à solliciter l’adhésion au sein du seul parti qu’ils jugent capable de répondre à leurs aspirations. Tout comme ceux des Camerounais qui se prennent en sympathie pour le Rdpc depuis quelques temps, convaincus par la pertinence du programme politique de son leader, Paul Biya. Il y a surtout les jeunes, dont environ 70% viennent de passer le cap des 15 ans, l’âge requis pour pouvoir intégrer les rangs de l’organisation spécialisée qui s’occupe de cette catégorie. Et on l’a vu depuis le lancement de l’opération spéciale de placement des cartes, en novembre 2014, où les présidents de section ont du rallier à plusieurs reprises le Comité central pour solliciter de nouvelles cartes. Et ce n’est pas fini, puisque l’opération, qui revêt désormais un « caractère normal », se poursuit à la suite de la deuxième date butoir fixée au 31 janvier 2015, va davantage permettre aux responsables de ratisser plus large. La décision du président national est, il faut le rappeler, un acte légal qui rentre en conformité avec les résolutions du 3ème congrès ordinaire de septembre 2011, autorisant le chef du Rdpc à procéder à cette création, conformément à l’article 27, alinéa 1 des Statuts du Rdpc et l’article 28 du Règlement intérieur du Parti.
Fonctionnement et organisation
L’acte du président national va également chercher sa justification dans l’exigence du bon fonctionnement et de la bonne organisation du Rdpc. En effet, par décision N° 001/RDPC/PN du 24 février 2015, modifiant et complétant les dispositions de l’article 1er de la décision N° 004/RDPC/PN du 11 septembre 2014, portant création des nouvelles sections du Rdpc, neuf (09) nouvelles unités politiques d’arrondissement voient ainsi le jour dans quatre (04) départements. Venant ainsi modifier la physionomie du Parti dans trois (03) régions du Cameroun. Et du coup, ce sont ces milliers de militantes, militants, amis et sympathisants qui avaient cru un seul instant avoir été oubliés lors de la dernière « répartition », qui jubilent légitimement de pouvoir enfin disposer, eux aussi, de leur autonomie. Dans ce partage, la région du Centre et le département du Nyong Ekelle s’en tirent avec trois (03) sections. Il s’agit notamment de la section de Nyong et Kelle Nord-Est-I et II avec pour sièges respectifs à Bot-Makak, dans l’arrondissement du même nom et Nguibassal dans l’arrondissement de Nguibassal. La troisième section aura pour siège Bondjock dans le même arrondissement. Dans la région de l’Extrême-Nord, les nouvelles sections sont implantées d’abord à Vélé, avec pour siège Guémé pour la section Mayo Danay- Est-II, dans le Mayo Danay ; puis suivent les sections du Mayo Kani Nord-Est, dont le ressort territorial couvre les organes de base de l’arrondissement de Porhi, mais avec Touloum comme siège, et la section de Mayo Kani Sud-Est implantée à Taibong et a comme siège Dziguilao. Enfin, la région du Sud-Ouest et la ville de Limbé dans le département du Fako, bénéficie de trois (03) sections dont celle du Fako-I-A installée à Limbé 1er, Fako-I-B à Limbé 2ème et Fako-I-C à Limbé 3ème. Il reste maintenant, pour ces nouvelles sections et pour celles qui ont vu le jour il y a moins d’un an, d’être pourvues en personnels pour démarrer leurs activités.