Au cours de la sectorielle régionale annuelle, les géomètres ont été appelés au respect scrupuleux des prescriptions des textes régissant leur corps de métier.
Des disparités sont relevées ci et là, au quotidien, dans la pratique du métier de géomètre et les prescriptions régissant le corps. Il était question pour cette première rencontre annuelle du personnel du cadastre du Sud, selon Jean Paul Ayissi, chef service régional du cadastre, d’éduquer, de conscientiser et de sensibiliser les géomètres, pour la bonne pratique.
Pour Ignace Evaga, délégué régional des domaines, cadastre et affaires foncières du Sud, qui a présidé de bout en bout les travaux du 4 février, les échanges, ont essentiellement porté sur la confection d’un dossier technique de qualité, notamment les dossiers d’immatriculation direct. Les travaux avaient ainsi pour objectif premier, de mettre les géomètres à niveau, par rapport à la confection de ces données cadastrales (dossiers techniques).
Dans les faits, le constat général selon l’exposé de Jean Paul Ayissi, est que l’un des facteurs limitant des performances de l’administration du cadastre, ne réside pas seulement dans la carence, mais plutôt dans l’application et dans une certaine mesure, les conditions d’applicabilité des textes et lois qui la régissent. Le service régional du cadastre du Sud, ayant donc relevé de nombreuses distorsions, a au cours des travaux, mis l’accent sur la résorption du non-respect minimal des normes de traitement des données cadastrales, les procédures et méthodologies applicables aux divers travaux de collecte des données menées par les services du cadastre, voire le rattachement au réseau géodésique national.
Les travaux en présentiel, qui ont regroupé près de 30 participants pourraient permettre que les services régionaux du cadastre jouent pleinement, de manière synchronisée, avec la hiérarchie, leur rôle privilégié dans la chaîne de production de l’information cadastrale.
OBEN Déchaux