Les contours de l’événement ont été présentés au ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt. C’était le 14 septembre dernier, au cours d’une audience accordée à la présidente et promotrice de ce concept, Sylvie Mwet.
La 8ème édition du festival Yarha, sera marqué par un plus en terme d’organisation, et même de contenu. Contrairement aux éditions précédentes qui regroupaient des professionnels à l’expérience avérée, Yarha 2021, qui se déroulera du 31 octobre au 6 novembre, voudrait s’ouvrir aux jeunes pousses du 7ème art venues des dix régions du Cameroun pour le rendez-vous de Yaoundé. Parce que selon la promotrice : « Il y a des jeunes qui ne savent pas aujourd’hui de quoi est constituée leur culture ». Bien plus, Yarah voudrait se constituer en vitrine pour les professionnels du secteur, promoteurs et détecteurs de jeunes talents qui pourront être valorisés plus tard. C’est le sens à donner à l’invitation faite aux dix conseils régionaux et gouverneurs de régions, à travers les ministères de la Décentralisation et du Développement local, et celui de l’Administration territoriale, pour une implication forte pour la réussite du projet. Au demeurant, Sylvie Mwet voudrait à travers cette formule, valoriser le vivre-ensemble. Notamment à travers un colloque qui sera une véritable plateforme du donner et du recevoir entre les Camerounais d’abord, et les participants venus d’autres pays ensuite.
D’ici la fin de la semaine, la première sélection sera dévoilée. Elle comporte une cinquantaine de films retenus sur plus de 200 qui étaient en compétition, dont 10 en sélection-compétition, certains en Focus-pays, et ceux du pays hôte, le Cameroun. Au menu également, des matins petits déjeuners, des animations artistiques et culturelles, les Masters Class quotidiens, une conférence internationale de deux jours, avec comme thème « le cinéma de demain face au défi du numérique ». Un clin d’œil aux femmes du cinéma et de l’audiovisuel, qui se verront réserver une bonne place dans les activités, avec une journée baptisée « Femmes-ciné-entrepreneure », etc.
Pour atteindre cet ambitieux objectif, l’équipe de Sylvie Mwet est venue solliciter l’accompagnement du ministère des Arts et de la Culture. Pour encourager cette initiative, Bidoung Mkpatt a commis sur le champ une équipe d’experts techniques qui devra travailler en permanence et en synergie avec la promotrice pour la mise en route du projet dans les meilleurs délais. A l’instar de la France qui héberge des centaines de festivals, ou certains pays d’Afrique qui comptent plusieurs rendez-vous de vulgarisation et de promotion du 7ème art, Yarha se veut un cadre de rencontres pour pouvoir continuer à affiner le professionnalisme dans les différents secteurs d’activité de ce métier.
Williams MONAYONG
