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La Politique

Présidentielle 2018 : L’appel pressant du peuple

Elites et forces vives de toutes les régions du Cameroun appellent le Président à achever le programme des Grandes réalisations et ramener définitivement la paix dans le pays. Pour elles, Paul Biya reste l’homme de la situation.

C’est Cavaye Yeguie Djibril, le président  de l’Assemblée nationale qui a ouvert le 6 novembre dernier, le bal de ce qui est maintenant devenu un véritable mouvement patriotique. Un appel pressant du peuple pour un nouveau mandat de son leader à la tête de la Nation. Les élites, les forces vives, les responsables des sections Rdpc, les élus, les sénateurs de la région du Centre, les élites et forces vives de la Mefou et Afamba, celles de la région de l’Extrême Nord, de l’Océan,  la coordination des activités du Rdpc dans le Wouri, la section Rdpc de Wouri II, et beaucoup d’autres lui ont allègrement emboîté le pas pour un mouvement qui va se poursuivre en s’accélérant, eu égard à la popularité du chef de l’Etat et des défis à relever à court et à moyen terme. 
Loin d’être un effet de mode en effet, cet appel patriotique des populations apparaît désormais comme une nécessité absolue, en ce moment où le Cameroun traverse un des moments les plus délicats de son histoire. D’abord parce que le programme des Grandes réalisations, défini par le Président de la République et mis en œuvre par le gouvernement pour l’émergence du pays en 2035, doit se poursuivre sous sa coordination pour en garantir la pleine réussite. Ensuite parce que Paul Biya, qui a endossé le costume de commandant en chef des forces de défense et de sécurité du Cameroun face à Boko Haram, doit personnellement maintenir la dynamique actuelle qui conduira inexorablement à l’éradication de cette secte terroriste et au retour définitif de la paix au Cameroun.Enfin, le bilan du chef de l’Etat à la tête de l’Etat parle pour lui. Malgré certaines contingences et quelques épreuves qui ont ébranlé même les nations les plus solides, Paul Biya est toujours parvenu à maintenir la tête du pays hors de l’eau. Grâce à des options fortes et des réformes les plus audacieuses, le Cameroun a sous sa houlette, toujours redressé des situations qualifiées de périlleuses à l’origine. C’est ce qui a, sur le plan sociopolitique, permis au pays de demeurer un havre de paix en dépit de la grande diversité des peuples qui le composent. Les bons points actuels de l’économie camerounaise résultent également de cette politique menée sans tambour ni trompette par Paul Biya, pour le développement intégral du Cameroun et l’amélioration substantielle des conditions de vie des populations.
En attendant la réaction de l’illustre destinataire de ces messages, tout porte à croire que ces appels patriotiques et ces motions de soutien vont se poursuivre, car il s’agit ni plus ni moins, de la reconnaissance d’un peuple à son leader qui a de tout temps œuvré pour son épanouissement et l’essor du pays. Au moment où le monde entier est secoué par les violences et les crises, le peuple camerounais plus jaloux de de sa souveraineté que jamais, entend ainsi tourner le dos à l’incertitude et prendre son destin en main. D’autant plus que Paul Biya qui n’est pas le chef d’Etat le plus âgé du monde, ni celui qui dont le règne est le plus long, demeure manifestement en pleine forme physique et mentale. Il reste et demeure par conséquent, l’homme de la situation.
Claude Mpogué

Pourquoi les appels dérangent ?
 
«Je porte mon pantalon, je suis debout, c’est toi que ça serre ? » Difficile de résister à paraphraser le célèbre chanteur camerounais Maahlox le Vibeur, l’auteur de «ça sort comme ça sort». Surtout  au regard des réactions prévisibles, qui traduisent  l’opposition de certains compatriotes au projet de voir le moment venu, le président Paul Biya en course à sa propre succession. Il faut peut-être commencer par planter le décor pour essayer de comprendre les raisons de ceux qui se déclarent atteints des effets secondaires d’un traitement qui ne leur a jamais été administré ! Comment comprendre la gesticulation de ceux qui se sentent dérangés par ces appels qui montent et qui, inévitablement, vont très bientôt se transformer en « appel du peuple » camerounais à un homme qu’il connait bien ; à un leader qu’il aime ?Depuis  quelques jours  en effet, des voix des  Camerounais du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, s’élèvent pour réclamer une candidature du président Paul Biya à la prochaine élection présidentielle. Des appels spontanés qui, en un mot comme en mille, ont une signification qu’il ne faut ni dénaturer, ni infantiliser en les assimilant à de simples calculs bassement politiques ! Car l’erreur  justement, consiste à considérer ces appels comme des appels du ventre.Que veulent en effet dire ces élites et militants du Rdpc, ces Camerounais à part entière qui connaissent le président Paul Biya et qui l’aiment dans sa modestie, dans sa simplicité, dans son élégance, dans son humilité, son courage et son style pondéré ? Les compatriotes, auteurs des appels disent à leur champion : « Monsieur le Président, nous voulons vous voir continuer votre œuvre à la tête de l’Etat, nous sommes avec vous, nous sommes derrière vous, nous sommes à vos côtés, vous pouvez et devez compter sur nous ».Voilà le message des appels. Des appels de militants et de citoyens à la conviction éprouvée, une preuve de leur attachement inaltérable à la personne du président Paul Biya ; une démonstration de leur adhésion sans équivoque à la politique du Renouveau national qu’incarne le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.Alors questions : ces Camerounais qui veulent voir le président Paul Biya continuer son action à la tête de l’Etat en ont-ils le droit ? La réponse est, évidemment OUI.  Même si les autres qui en sont opposés, c’est leur droit, les traitent de tous les noms d’oiseaux et les couvrent d’injures démocratiques, parce que pour eux, appeler à une candidature du président Paul Biya à la prochaine élection présidentielle est une « provocation », une « injure » !Le président Paul Biya a-t-il le droit de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle ? Là aussi, la réponse est OUI. Dans ce contexte, quel est au juste le problème de ceux qui se croient investis du pouvoir de parler « au nom du peuple » (une imposture bien évidemment) et qui ne veulent pas voir le président Paul Biya accepter l’appel  de ses compatriotes, de ses camarades du parti ; celui des Camerounais de la majorité qui le considèrent comme un « homme d’exception », un « patriote », un « visionnaire » ? Leur problème : ils souhaitent que le président Paul Biya refuse « démocratiquement » de se présenter à cette élection, qu’il accepte tout aussi démocratiquement de quitter le pouvoir par des voies autres que celle des urnes et, pendant qu’on y est, ils caressent le mince espoir de voir l’opposition l’emporter à la présidentielle prochaine sur tapis vert !Ces gens qui s’opposent aux appels des militants du Rdpc à leur champion ne sont pas du Rdpc, on le sait. Ils n’aiment pas Paul Biya (c’est d’ailleurs un doux euphémisme), c’est connu. Mais cela ne leur donne aucun droit pour empêcher les soutiens du président Paul Biya de s’exprimer sur leur choix pour demain ! On comprend que le fait d’en appeler à une autre candidature du président Paul Biya à la prochaine élection sape considérablement leurs calculs et par conséquent, il faut tout faire pour empêcher ce projet de prospérer, mais, quand-même !Argumentaire battu en brècheMalheureusement, en dépit de  leur argumentaire sur la longévité au pouvoir du président Paul Biya (34 ans) et depuis longtemps battu en brèche et en attendant que le président Paul Biya dise « oui, j’accepte d’être votre candidat », ils vont devoir se préparer à une concurrence. Le choix du peule camerounais se fera sur la base de programmes crédibles et sur la base de la qualité, de l’expérience et du charisme des personnes chargées de les mettre en œuvre. Là aussi,  l’âge du Président considéré à juste titre comme une « valeur ajoutée », un élément « bonifiant » n’est pas en leur faveur. Ceux qui dérangent les autres, c’est, ainsi que le relevait Jean NKuété dans une de ses sorties, que « les Camerounais ont cru, ils croient en un homme visionnaire, talentueux, vertueux, courageux, expérimenté. Celui-là qui nous a conduit vers les chemins qui s’avèrent aujourd’hui être les chemins de la modernité, les chemins de la prospérité, les chemins de l’avenir … »La longévité au pouvoir et l’âge du président Paul Biya sont deux paramètres qui  consacrent à eux seuls l’expérience, la sagesse et la crédibilité dont jouit le président Paul Biya au sein de l’opinion nationale et internationale. Ils sont un atout, des éléments supplémentaires de confiance qui rassurent les Camerounais et donc,  ne peuvent être considérés comme des critères d’élimination démocratique, bien au contraire ! Et même le bilan de 34 ans de pouvoir géré dans un contexte qui n’a jamais été facile ; bilan que les contempteurs du Renouveau présentent comme un «échec », mais dont les militants du Rdpc peuvent être fiers, sera présenté le moment venu. Nous n’en sommes pas encore-là et les Camerounais savent que depuis son accession à la magistrature suprême, Paul Biya mène un combat héroïque pour bâtir un Etat moderne et construire une nation modèle et prospère.Dans tous les cas, et le secrétaire général du Comité central du Rdpc n’a jamais eu de cesse à le répéter, « le peuple camerounais est mature. Il sait ce qu’il veut et surtout, il sait où il va et avec qui il veut y aller ».
 
SM

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