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Attaques contre Chantal Biya : L’ « enquête » chimérique de Jeune à fric

Ce que le magazine  panafricain appelle pompeusement « enquête » sur la Première dame du Cameroun n’est, en réalité que manipulation, désinformation, diffamation, dénigrement et chantage sur fond de règlement de comptes politiques. 

Non ! Personne n’est dupe. Les Camerounais ne se laisseront pas distraire par l’attaque ad hominem du magazine Jeune Afrique contre la Première dame, Chantal Biya.
 
L’hebdomadaire paraissant à Paris a publié en début de semaine un dossier sur l’épouse du chef de l’Etat qu’il a intitulé « Madame la présidente» ! Comme pour démontrer que le président de la République ne contrôle plus rien, c’est la Première Dame, Chantal Biya, qui dirige désormais le pays, au point qu’il  y a un « système Chantal Biya » qui dirige la Cameroun et donc, capable de faire et défaire les personnalités ! Une véritable fantasmagorie, au regard de la réalité.
 
En fait, en s’attaquant la l’épouse du chef de l’Etat, c’est bien à Paul Biya lui-même que s’attaquent le magazine Jeune Afrique est ses commanditaires tapis dans l’ombre. Car, il n’échappe à aucun Camerounais averti que depuis bientôt 10 ans, le président Paul Biya fait les frais des partis-pris éditoriaux de la presse étrangère, relayés par une certaine presse locale…visiblement à la solde. Et, justement, Jeune Afrique, RFI et autre France 24 occupent le peloton de tête de ce classement inique digne d’un syndicat du…crime. 
 
Sur le plan chronologique, il n’y a qu’à voir la fréquence et la régularité avec lesquelles ces médias, à commencer par le magazine de Béchir Ben Yamed ont été obnubilés par la question de la succession à la tête de l’Etat du Cameroun ! Parfois, sans gêne ni honte, avec le même titre !Ensuite, c’est l’âge du Président et sa longévité à la tête de l’Etat qui sont revenus comme une rengaine, pour dire qu’ils pourraient être des  facteurs limitant à l’exercice du pouvoir ; au contraire de la majorité des Camerounais pour qui, c’est l’âge de l’expérience et de l’assurance. 
 
La décision de confier à l’expertise camerounaise, la gestion de la communication de la campagne électorale du candidat Paul Biya lors du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018, au détriment des cabinets étrangers n’a pas arrangé les choses. Les attaques médiatiques contre le président Paul Biya et son épouse ont repris du poil de la bête. Qu’il en soit donc clair pour tous et les rédacteurs de Jeune Afrique le savent, il n’y a pas deux capitaines à bord du bateau Cameroun. C’est bien Paul Biya qui est aux commandes. Avec le tempérament qui est le sien, fait de patience, de pondération, de sagesse et de responsabilité. Des qualités qui lui ont valu et qui lui valent la confiance de la majorité des Camerounais. 
 
Il est donc tout à fait inutile d’essayer de s’attaquer à la First Lady du Cameroun. C’est notre « Chantou nationale » que nous aimons. C’est la « femme du peuple », mieux, « la mère » dont la mise vestimentaire, le charme et le caractère naturel ne laissent personne indifférent. 
 
Chantal Biya est aussi une figure emblématique de la lutte contre le Sida et les souffrances dont le secours est parvenu à près de 30 000 familles vulnérables.  Première femme africaine à assumer la charge d’ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco, Chantal Biya a contribué à construire au Cameroun, 10 écoles, les Champions Chantal Biya, toutes rétrocédées à l’Etat. 
 
C’est sur ce chantier de l’humanitaire et du social qu’a choisi d’évoluer la première dame camerounaise, loin des cercles de décision du pouvoir, domaine réservé au seul chef de l’Etat. Cette action sociale et humanitaire est visiblement un caillou dans la chaussure de tous ceux qui rêvent d’Etoudi, parce qu’elle contribue forcément à mettre en relief l’action de son époux de président et fait de Chantal Biya, le joker, l’atout maître du chef de l’Etat pour les joutes électorales. On comprend qu’elle devienne la cible des officines. 

Simon Meyanga

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