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La Société

Développement de Yaoundé : Priorité aux routes

Le maire de la ville, Luc Messi Atangana l’a fait savoir au cours du conseil de communauté urbaine tenu le 17 avril 2024.

Changer la physionomie de la cité capitale. Tel est le challenge de la Cuy. Le premier magistrat de la ville a indiqué : « Les chantiers prioritaires pour la mairie de la ville sont d’abord les travaux routiers. Il est question de réhabiliter un grand nombre de routes de la ville de Yaoundé, qui pour certaines sont dégradées du fait de leur durée de vie, compte tenu de notre relief et de notre sol marécageux qui dégrade facilement les routes parce qu’elles sont fragmentées par les infiltrations des eaux ». D’où la rencontre du 17 avril dernier qui a permis de rassurer le préfet du département du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, les parlementaires et les grands conseillers. Pour lui, « les travaux en cours s’achèvent pour certains d’ici le 20 mai et d’autres au cours du mois de juin. Au fur et à mesure que nous achèverons certains travaux, d’autres seront ouverts dans les tous prochains jours ».
Il s’agit entre autres, de la réhabilitation du tronçon de route Rue manguiers- zone Etoudi, Mimboman Sapeurs-Emombo Montée Essomba – Emombo II-Emombo 1 École publique Kondengui-Emombo Carrefour Belibi ; la réhabilitation des voies de contournement au marché du Mfoundi, l’aménagement d’une voie d’accès à Nsimeyong III au lieu-dit Montée Église Holy, la réhabilitation des tronçons de route Carrefour Biyem Assi-Carrefour Obili; Carrefour GP Melen-Carrefour Mvog Betsi. Les études de réhabilitation de certains ouvrages d’assainissement ; la construction des arrêts taxis ; la construction du bloc administratif, des toilettes et du vestiaire qui jouxtent le Monument Patriote ; l’extension du réseau d’éclairage public par lampadaires solaires interconnectés ne sont pas en reste. Le reboisement des plantations urbaines et la sécurisation des bas-fond marécageux ; l’acquisition du matériel d’entretien de voirie sont également au menu. Si le bouchage des nids de poule est une tâche quotidienne, le coût très élevé de ces travaux reste l’épineux problème des réalisations, dû au fait de la longueur des procédures relatives à la mise à disposition des ressources : « Il y a le problème des procédures qui sont longues. Les conseillers ont relevé un faible taux de consommation du crédit d’investissement à cause du temps passé dans la validation des procédures au niveau du Minmap. Il y a également manque de liquidités où le déblocage des liquidités n’est pas automatique au niveau des services financiers. Certains opérateurs sont hésitants », a souligné le maire de la ville. Mais, « tout est mis en œuvre pour que Yaoundé change de physionomie d’ici octobre 2024 », a-t-il rassuré.

Marthe MAKOUKAM

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