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Crise sanitaire : Le Mfoundi II combat le Covid-19

A l’initiative de Mélanie Tchakounté, présidente de la 14ème sous-section Orfdpc, 30 femmes ont pris part à un séminaire de sensibilisation et de prévention.

«Prévenir vaut mieux que guérir ». C’est dans cette optique que les responsables de cet organe de base ont réuni leurs sœurs mercredi dernier à la maison du parti de Nkomkana autour du thème « Barrons la route au Corona virus ». D’après Mélanie Tchakounté, c’est une affaire de tous et chacun doit s’arrimer.
Discipline oblige ! Avant d’entrer dans la salle, il fallait se soumettre au lavage des mains et à la désinfection. Pour elle, au regard de la montée en puissance de ce danger pour la société, il était de bon ton de sensibiliser les femmes qui sont le pilier de la société et qui à leur tour iront relayer les informations. « Nous voyons ce qui se passe ailleurs et le nombre de cas qu’enregistre le Cameroun au quotidien. Nous pensons que si nous sensibilisons autour de nous, cela peut freiner la propagation », explique Mélanie Tchakounté. « C’est également la raison pour laquelle nous avons sollicité le corps médical pour mieux nous édifier sur cette pandémie », a ajouté la présidente de la 14ème sous-section Ofrdpc Mfoundi II. Avec l’appui du personnel sanitaire de la Fondation Santo Domingo-SEG, elles ont été édifiées sur plusieurs points. Il a été d’abord question pour l’équipe de cette formation sanitaire d’expliquer ce qu’est le Covid-19, le mode de transmission, les méthodes de prévention, solution de décontamination et le traitement tels que prescrits par le Minsanté et l’Oms. Pour le corps médical, la pandémie est bel et bien là, et chacun devra respecter les mesures mises sur pied par le Gouvernement afin d’éviter la propagation. Pour lui, le lavage systématique des mains et le confinement sont impératifs. Car le virus a une longue durée de vie sur les objets que l’on utilise au quotidien. Il souligne que c’est un moment difficile et il faut également vaincre la psychose. Car, en se plongeant dans la peur, l’on peut développer d’autres maladies.
Au sortir de ce moment de partage et d’échange, les femmes ont manifesté leur satisfaction. Avant de mettre un terme à cette rencontre ô combien importante en ce temps de désarroi. Elles ont eu en bonus les différentes méthodes de fabrication des gels hydro alcooliques. Mélanie Tchakounté a exhorté ses camarades à être des modèles, de prêcher par l’exemple. « Nous devons communiquer autour de nous, afin que ceux qui ne prennent pas le problème au sérieux, se mettent au pas pour faciliter le travail aux pouvoirs publics et au personnel soignant », a-t-elle souligné. A son avis, si les femmes ont la capacité de donner des vies, elles se doivent également de les préserver et de maîtriser le 1510, numéro vert pour informer.

Marthe Makoukam, stagiaire

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