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La Société

SUD : La mobilité urbaine au centre d’un atelier

Quelques acteurs locaux y ont été formés dans la perspective de la mise en place d’un réseau, dans les grandes villes du Cameroun.

La mise en place d’un réseau d’acteurs de mobilité urbaine durables est désormais un impératif. La vingtaine de participants venus de tous les départements de la région du Sud, au rang desquels les maires des villes de Kribi, Sangmelima, Ambam et de Kyeossi, ont été sensibilisés sur la question, du 7 au 8 avril à Ebolowa. La rencontre était axée sur l’impérieuse nécessité d’intégrer la mobilité dans la planification de leurs villes. L’enjeu est d’autant plus important, qu’il devrait s’appliquer dans ce contexte actuel, caractérisé par l’accélération du processus de décentralisation, comme priorité de premier plan, avec pour corollaire la localisation des objectifs de développement durable.
A l’heure où l’agenda politique national est marqué par l’adoption d’un nouveau cadre général des collectivités territoriales décentralisées et l’accélération du processus de décentralisation comme priorité de premier plan, Les Communes et villes unies du Cameroun (Cvuc) et ses partenaires de centre de développement des bonnes pratiques en santé, à travers le projet partenariat pour la prise de décision éclairée par les données probantes, pour l’atteinte des objectifs de développement durable (Periss), envisagent la mise en place d’un réseau d’acteurs de la mobilité urbaine durable dans une quinzaine de grandes villes camerounaises, en partenariat avec les mairies. Ils comptent également sur la collaboration des ministères des transports et celui de l’Habitat et du développement urbain.
Pour Pierre Ongono Zogo, coordonnateur du projet Periss, le concept de mobilité urbaine est la définition de l’exigence de développement et, donc de déplacement des personnes, dans leur milieu (ville ou village). Lorsqu’on rajoute le vocable de mobilité durable dans les villes, c’est tout simple, a-t-il tenu à préciser, l’idée que l’on veut mettre en avant pour que les habitants des cités puissent se déplacer sans qu’ils ne s’appauvrissent. Ils doivent se déplacer en toute sécurité. Les déplacements ne sauraient mettre en danger leur bien-être et leur santé. On pense ici aux accidents de la route, aux propagations des pandémies Sida, Covid-19, choléra et autres. On pense également à la pollution. Toute cette vision futuriste renvoie à l’organisation humaine dans les agglomérations, en respectant les dimensions de sécurité physique, sanitaire. Mais également la protection de l’environnement, sans élément de stress, sans embouteillages ou tous ces effets néfastes.

OBEN Dechaux

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