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135ème fête du travail : La célébration en mode Covid

Le 1er mai dernier, un temps a été marqué pour exalter les tapis rouge aux travailleurs.

Comme l’année dernière, la 135ème édition de la fête internationale du travail s’est célébrée au Cameroun dans un contexte marqué par la présence de la pandémie à coronavirus.
« Monde du travail et pandémie du covid-19, garantir la santé du travailleur, défi majeur dans la préservation des acquis des entreprises ». C’est sous ce thème qu’a été commémorée cette journée dédiée aux travailleurs. Des honneurs sans parades. Le contexte sanitaire actuel a imposé en lieu et place du défilé, des débats et réflexions au sein des entreprises et institutions. Ceci dit, par respect stricte des gestes barrières prescrits par le gouvernement, plusieurs entrepreneurs ont remplacé le traditionnel défilé par des séances d’échanges et de partages. Elisabeth Mefen, responsable d’une agence d’assurance : « nous avons saisi cette occasion pour plancher d’abord sur le thème de cette année. Mais surtout pour permettre aux employés de s’exprimer davantage sur le fonctionnement de l’entreprise ». Des gadgets et des envelppes ont été remis à ces derniers pour leur signifier qu’ils sont précieux pour l’entreprise. Dans un établissement scolaire au quartier Mendong à Yaoundé, la principale et ses collaborateurs ont également marqué un temps d’arrêt sur le thème et les conditions de travail des enseignants. « Nous sommes des enseignants et nous prêchons par le bon exemple. Car le thème de cette édition nous fait comprendre que nous devons renforcer la pratique des gestes barrières non seulement pour nous, mais également pour les élèves dont nous avons la charge », a-t-elle expliqué. Pour Nadège Fotsing, responsable marketing d’une micro finance, « l’annulation du défilé a permis que l’on mette plus d’accent sur le thème et les conditions de travail que sur le côté festif. Cela a d’ailleurs permis de réduire les invitations et de passer la fête entre collègues. Mais nous avons offert des pagnes et autres gadgets à notre clientèle ».
Tous se sont donc contentés d’une commémoration de la journée internationale des droits des travailleurs sans tambours ni trompètes.

Marthe MAKOUOKAM

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