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PME : De bonnes perspectives de croissance

Les données 2022 de l’annuaire statistique du Minpmeesa, présenté au public le 30 mai dernier, révèlent des performances positives réalisées par les Pme camerounaises.

La politique de promotion de l’entrepreneuriat dans la perspective d’une transformation structurelle de l’économie et de sa diversification connaît un grand succès au ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). Selon les données statistiques récemment publiées par ce département ministériel, le Cameroun a connu une évolution de 7,85% du stock des petites et moyennes entreprises (Pme) par rapport à 2021. Rien que pour l’année 2022, 15601 Pme ont été créées et enregistrées dans les centres de formalités de création d’entreprises. Avec ces performances économiques, les Pme ont contribué à hauteur de 4,45% à la densification du tissu économique en 2022. Cette amélioration de l’activité économique des Pme, des acteurs de l’économie sociale et des artisans intervient « dans un contexte marqué par la crise russo-ukrainienne et la persistance des tension inflationnistes », comme l’a rappelé Achille Basile III, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l‘Économie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).
Selon ces statistiques, on dénombre en 2022, environ 350422 entreprises recensées au Cameroun. 349722 de ces entreprises sont des Pme, soit près de 99%. Dans la même veine, environ 83% des Pme sont de Très petites entreprises (Tpe) et 52% de ces Tpe sont des entreprises individuelles. Ces unités de production sont prestataires de services pour la plupart. En effet, 81% des Tpe sont des entreprises relevant du secteur tertiaire. Il s’agit d’entreprises aussi variées que les Call-box, les restaurants, les salons de coiffure, des points de réparation automobile, ou encore les unités de transformation artisanale des matières premières agricoles…
Avec la dynamique entrepreneuriale qui prend corps au Cameroun depuis quelques années, le pays a de fortes chances de gagner la bataille de l’import-substitution.

Léon Marie EVINA

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