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Projets structurants : Le meilleur est à venir

Les projets structurants ont été lancés il y a six mois. A l’heure de la première évaluation, les pouvoirs publics se montrent satisfaits de leur mise en œuvre.

La politique des Grandes réalisations du chef de l’Etat, son excellence Paul Biya est en cours depuis le mois de janvier 2012. Six mois après le début du septennat des Grandes réalisations qui doit à terme faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035, l’heure est à la première évaluation. Les responsables du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) viennent de s’essayer à cet exercice. Selon eux, l’engagement pris par le président de la République lors du troisième congrès ordinaire du Rdpc en septembre 2011 est bien tenu. Dans une interview accordée à la Crtv-radio vendredi dernier, 8 juin 2012, Paul Tasong, secrétaire général du Minepat a soutenu que « Les Grandes réalisations ne sont pas vaines». Il a étayé ses propos par le démarrage des projets structurants à l’instar des barrages hydro-électriques de Lom Pangar, Memve’ele, Mekin ou la réalisation de nombreux axes routiers.D’après le secrétaire général du Minepat, les pouvoirs publics ont commencé par la construction des centrales hydro-électriques dans l’optique  de résorber le déficit en énergie électrique. Car affirme-t-il « Notre économie n’est pas compétitive parce que nous n’avons suffisamment pas d’infrastructures énergétiques ». D’où l’option prise par l’Etat de mettre prioritairement l’accent sur les barrages hydro-électriques pour faire passer la production énergétique de 1000 mégawatts en 2009 à 3000 en 2020 et ainsi booster la croissance économique. Paul Tasong souligne : « En 2009, il y avait 30% de ménages camerounais qui étaient connectés au réseau national d’électricité. Le rêve du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi est d’amener ce taux à 70%. Pour distribuer l’énergie électrique, il faut d’abord la produire. Nous voulons atteindre une production optimale premièrement pour nos industries et en second lieu pour nos ménages. A l’horizon, 2020, 70% des ménages devraient être connectés ».  Parallèlement à la construction des barrages hydro-électriques, l’Etat s’investit dans plusieurs autres domaines. Cas notamment des transports où de nombreux projets sont en cours de réalisation. Et pour cause, souligne-t-on au Minepat, sans un réseau de transport digne de ce nom, il est difficile d’espérer une croissance économique durable. S’agissant des infrastructures routières, Paul Tasong cite entre autres tronçons routiers : la route Bamenda-Mamfé-Ikok qui reliera dès la fin des travaux le Cameroun au Nigéria, la « Transafricaine Sangmelima-Djoum-frontière du Congo », la Ring Road, la route Ayos-Bonis. Il n’oublie pas l’autoroute Yaoundé-Douala dont les négociations en vue de la signature d’une convention sont très avancées. Dans le domaine des transports maritimes, le port en eau profonde de Kribi, prend progressivement corps. Parlant des transports ferroviaires, le secrétaire général du Minepat annonce que la construction du nouveau chemin de fer du Cameroun débutera en principe en 2014. Les études y afférentes sont entrain d’être bouclées et seront réceptionnées courant juillet 2012. Les travaux dureront huit ans et selon Paul Tasong « En 2020, nous devons avoir les deux tracés : Kribi-Mbalam et Edéa- Kribi ».Au ministère de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, l’optimisme,  quant à l’aboutissement de tous ces projets structurants, est de mise.

St. Joseph Menyene

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