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L'Editorial Le Parti

Au nom de la discipline et de la moralisation

Révolutionnaire ! Historique ! L’esprit et la lettre des Textes encadrant les opérations de présélection des candidats du RDPC pour les élections législatives et municipales du 09 février 2020 tranchent nettement avec un passé récent. Tirant les leçons de 2013 marquée par des dissensions, des contestations et également des sanctions infligées aux militants indisciplinés, le Président national et le Secrétaire général du Comité central ont corrigé le tir.
Seuls les militants de mauvaise foi qui placent leurs intérêts au-dessus de ceux du Parti ne veulent pas reconnaître les innovations ainsi que les efforts liés au respect de la transparence et de la démocratie. Ils sont d’ailleurs aidés par les adversaires du Parti qui passent le temps à dénigrer systématiquement les mesures et les décisions des instances dirigeantes du RDPC.
Les hypocrites et les gens de mauvaise foi peuvent hurler autant qu’ils veulent. Ils ne changeront pas les faits sur quatre innovations majeures :
Le Comité central a compris que certains veulent confisquer le Parti. D’où la décision de faire examiner les dossiers de candidatures individuellement avant de procéder à la confection de la liste par les commissions compétentes. S’agissant des élections municipales, il convient de rappeler à ceux qui feignent de l’oublier que l’exercice actuel consiste à présélectionner des candidats au conseil municipal et non à désigner dès à présent un Maire ou une Tête de liste. Or « Tous ceux qui plaident pour des primaires, liste contre liste » vont plus vite que la musique en se projetant déjà vers la session de plein droit au cours de laquelle seront élus les Maires et leurs Adjoints. Ils veulent par conséquent choisir des colistiers à leur solde et à leur botte, maniables, manipulables et influençables, quitte pour cela à recourir à la « corruption » moyennant la prise en charge du paiement des cautions de tous les candidats.
L’ouverture aux femmes et aux jeunes et la promotion de nouvelles figures est garantie par ces deux circulaires et la note explicative du Secrétaire général. Pour les femmes et les jeunes, l’investiture constitue une clé de sécurité, une assurance tout risque de figurer sur les listes. En 2013, s’il n’y avait pas eu d’investiture, le RDPC n’aurait pas eu autant de femmes sur ses listes.
Le respect de la discipline. Les hypocrites sont définitivement sortis du bois en ce qui concerne le respect de la discipline. Combien de fois les militants ont-ils eu à se plaindre de l’impunité et de l’indiscipline dans les rangs du Parti ? Les prenant au mot, le Président national a décidé de l’inéligibilité de ceux des militants sanctionnés à l’issue des opérations de présélection des candidats en 2013. Les fautifs ne seront donc pas investis. Pour prévenir de nouveaux écarts de comportement, et manquements à la discipline, le Président national a introduit la production d’une attestation de discipline et d’une déclaration à respecter les décisions des commissions d’investiture. Au lieu d’applaudir à tout rompre, certains militants et candidats boudent et font la grimace. Mais on ne leur demande pas leur avis ! L’absence de ces pièces dans le dossier vaut disqualification. On se serait également attendu à ce que les présidents de section à qui incombe la responsabilité de délivrer les attestations de discipline comprennent l’importance que la hiérarchie du Parti leur accorde et qu’ils fassent bon usage de ce « pouvoir ». Au lieu de quoi, ils veulent en abuser pour régler des comptes et privilégier certains candidats. Dommage ! Si les organes de base n’ont jamais eu à traiter des d’indiscipline, on ne va pas en créer pour la circonstance dans le but de faire obstruction à certains candidats.
La restauration de la moralisation. Là encore, les hypocrites hurlent en chœur et aboient en meute pour critiquer les dispositions relatives à l’inéligibilité des « militants magistrats municipaux sanctionnés pour faute de gestion et ceux faisant l’objet de poursuites pour corruption et détournement de deniers publics auprès des juridictions ». Ou encore : « les comportements de corruption sous toutes leurs formes entraînent la disqualification des candidats ». Quel défenseur des principes originels et cardinaux du Renouveau que sont la Rigueur et la Moralisation peut contester la pertinence et le bien-fondé de ces dispositions ? Il y en a pourtant qui les trouvent très sévères et contraignantes. Comme si le Renouveau et les options du Parti devaient rester au stade des slogans ! C’est contre ce militantisme d’opportunisme que sont dirigées ces mesures. Le choix des candidats du RDPC pour le double scrutin du 09 février 2020 offre une excellente occasion au Parti de faire le tri entre le bon grain et l’ivraie.

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