Le premier magistrat de la ville de Douala s’emploie pour transformer la capitale économique sur les chantiers de l’ingénierie financière, pour le bien-être de ses populations.
N’en déplaise aux partisans de la pyromanie qui peignent tout en noir, une ère de révolution rayonne depuis plus d’un an à l’hôtel de ville de Douala, où trône le Dr Roger Victor Mbassa Ndine. Le maire a hérité d’une bouillonnante ville où repose au moins 60% du tissu industriel du Cameroun. Avec ses deux zones industrielles, la capitale économique est inéluctablement le plus gros contribuable du pays. Porte d’entrée du triangle national, Douala est le point de départ du corridor de l’intégration sous-régionale. La capitale économique du Cameroun représente à elle seule 40% du produit intérieur brut de la Communauté Economique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac). Avec une entreprenante population qui a déjà très largement dépassé les 3,5 millions d’habitants. La ville de Douala est un melting-pot, un véritable cloisonnement culturel dont la conséquence est traduite par une forte actualité politico-économique qui attise de nombreuses passions. Faisant ainsi de Douala le laboratoire de la démocratie et du business au Cameroun. Depuis plus d’un an, la ville subit une métamorphose inédite, eu égard à son assainissement tous azimuts, impulsé par le Dr Roger Victor Mbassa Ndine, l’économiste-planificateur.
L’étranger qui débarque aujourd’hui à Douala est émerveillé par cette mutation. Jadis considérée comme une ville insalubre et de non droit, Douala est de plus en plus une cité moderne, avec des investissements assez conséquents. Elle a englouti ces dernières années d’énormes milliards de FCA de la part des pouvoirs publics, aidés par certains pays amis. Les entrées Est et Ouest de la ville, de nombreuses bretelles à l’intérieur de ses cinq arrondissements, des bâtiments futuristes qui poussent de terre, ainsi que le second pont sur le fleuve Wouri constitueront à coup sûr une attraction pour les étrangers qui sont attendus ici pour la Can. Les quelques commodités qui faisaient défaut sont progressivement mises en place. Notamment l’éclairage public qui a repris du poil de la bête en cette fin d’année et l’accès à l’eau potable pour éviter la résurgence des maladies hydriques à l’instar du choléra. Le Dr Roger Victor Mbassa Ndine met aussi l’accent sur le drainage des eaux. Question pour lui d’éviter les inondations naguères pernicieuses pour les populations en période de grandes précipitations. C’est pourquoi les actions prioritaires dans ce domaine trouvent essentiellement leurs axes sur l’entretien et la réhabilitation des infrastructures urbaines. Outre la mise en place d’une voirie publique bien élaborée, le maire de la ville de Douala met également un point d’orgue sur la lutte contre le désordre urbain, l’incivisme des populations, les constructions anarchiques, l’occupation anarchique de l’espace public, la pollution de l’environnement etc. Roger Victor Mbassa Ndine est véritablement engagé à opérer d’ici 2025, année de la fin de son quinquennat, l’indispensable saut qualitatif devant installer la capitale économique dans le sillage de la modernité. Pour la majorité des « Doualais », « le maire de la ville est en bonne voie »
Emmanuel BITOTEN