C’est l’essentiel des messages de ces chefs reçu en audience le 29 novembre 2024, par Henri Eyébé Ayissi ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières, dans le cadre du renforcement des droits fonciers coutumiers des collectivités locales.
« Les chefs traditionnels sont contents de la place que le ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières leur accordent dans ses activités. Au terme de la fructueuse semaine du foncier, nous avons saisi l’occasion de l’audience qui nous a été accordé pour dire notre gratitude au chef de l’Etat pour ces nouvelles réformes qui impliquent le commandement traditionnel dans la gestion foncière. Nous avons également dit notre adhésion totale aux deux lettres circulaires signées en février 2024. C’était également l’occasion de donner des propositions pour enrichir le contenu certificat de possession des droits fonciers coutumiers administrativement reconnus », a confié Sa Majesté Guy Tsala Ndjomo, chef traditionnel de premier degré Lekié au sortir de la séance de travail avec Henri Eyébé Ayissi, ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières. Cette rencontre avec les chefs des unités de commandement traditionnels ressortissants des 10 régions du pays, intervient après les travaux de la semaine du foncier, donc l’une des recommandations de travaux repose sur le renforcement des droits coutumiers des collectivités locales. Le ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières après avoir remercié les chefs traditionnels pour l’heureuse initiative, a aussi saisi l’occasion pour échanger avec ces autorités traditionnelles sur l’implémentation de la Circulaire portant codification de l’implication des chefs des unités de commandement traditionnel dans les procédures d’immatriculation directes des dépendances du domaine national occupée ou exploitées, en vue d’une prévention ou d’une facilitation du règlement des litiges. Henri Eyébé Ayissi, est également revenu sur les compétences territoriales de chaque unité de commandement.
Sur le terrain, les chefs traditionnels sont impatients quant à l’opérationnalisation de ce processus. « Nous sommes venus exprimer notre joie à l’autorité qui incarne cette institution, nous lui avons rassuré que nous sommes pour l’opérationnalisation des lettres circulaire portant implication des chefs traditionnels dans le processus d’immatriculation des terres. Les communautés attendent que toutes les étapes de la procédure leur soient déroulées. Pour savoir à quoi est ce qu’elles vont s’en tenir en terme de cout et de temps d’une étape à une autre », a confié Sa Majesté Mvondo,chef traditionnel .
Thérèse Ngah