L’opération d’inscription sur les listes électorales bat son plein dans cette section Rdpc, avec déjà plus de 200 jeunes enrôlés depuis le début de l’année.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’un mois après le lancement officiel de l’opération d’inscription sur les listes électorales par Elections Cameroon (Elecam), la section Rdpc Menoua sud affiche des résultats encourageants. Plus de 200 jeunes ont d’ores et déjà fait le pas vers la citoyenneté active, en s’inscrivant. Un signal fort envoyé à ceux qui hésitent encore.
Derrière ces résultats, il y a un effort de sensibilisation méthodique mené par les membres des bureaux Rdpc, Ofrdpc et Ojrdpc Menoua sud. Conscients du défi que représente l’implication des jeunes dans le processus électoral, ils ont multiplié les rencontres, allant à la rencontre de ces derniers dans les quartiers, les villages, les marchés et même via les réseaux sociaux. Objectif : leur faire comprendre l’importance de s’inscrire et de participer aux échéances électorales à venir. « Beaucoup de jeunes ne voyaient pas l’intérêt de s’inscrire sur les listes électorales. Ils estimaient que cela ne changeait rien à leur quotidien. Il a fallu leur expliquer que voter, c’est décider de leur avenir », a confié Elat Sylvère, président de la section Rdpc Menoua sud.
L’engouement enregistré jusqu’ici n’est qu’un début. La campagne d’inscription se poursuit jusqu’à la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. D’ici là, les membres de la section Rdpc et ceux des organisations spécialisées ne comptent pas relâcher la pression. Des actions ciblées vont continuer, notamment auprès des primo-votants et des jeunes hésitants. « Nous avons fixé un objectif ambitieux : maximiser le nombre d’inscriptions dans notre circonscription. Chaque jeune qui s’inscrit représente une voix de plus pour l’avenir de notre pays », a souligné Elat Sylvère.
Si la dynamique se maintient, la section Rdpc Menoua-sud pourrait bien devenir un modèle en matière de mobilisation électorale. Une chose est sûre : la machine est lancée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Charles Ebode
