Un faux communiqué attribué au Secrétaire à la Communication du Rdpc a récemment circulé sur les réseaux sociaux. Le Parti a promptement démenti, appelant les professionnels des médias à la rigueur et au respect des canaux institutionnels.
Un « fake » document a été mis en circulation le week-end du 12 au 13 avril 2025 sur la toile : un faux communiqué, supposément signé du Pr. Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la Communication du Rdpc, a été diffusé sur plusieurs canaux informels. Le contenu mensonger de ce document prêtait au Parti des intentions et des propos qui ne reflétaient ni la ligne politique du Rdpc, ni la parole de ses dirigeants.
À peine que l’information apocryphe avait été mise en circulation, la réaction du Parti ne s’est pas faite attendre. Moins d’une heure après l’apparition dudit communiqué, un démenti ferme a été publié sur les canaux institutionnels : la page Facebook officielle et certifiée du Pr. Fame Ndongo, la page officielle du Rdpc, le site internet du Parti www.rdpcpdm.cm et celui du journal L’Action http://journal.rdpcpdm.cm. Cette réaction rapide et ferme a permis de circonscrire la désinformation.
L’incident, bien que maîtrisé, révèle une tendance préoccupante : certains médias et acteurs de l’information s’empressent de relayer des documents non vérifiés, sans recoupement, au risque de nourrir des narratifs erronés. Il est donc nécessaire de rappeler que les sources fiables d’information sur le Rdpc sont parfaitement identifiables. Il s’agit entre autres de :
– www.rdpcpdm.cm, site officiel du RDPC
– http://journal.rdpcpdm.cm, site officiel du journal L’Action
– Les pages Facebook, Twitter, et YouTube officielles du Rdpc
– La page Facebook certifiée du Secrétaire à la Communication
Ces plateformes sont régulièrement mises à jour, et toute information officielle y est relayée avec promptitude et transparence.
L’information politique n’est pas un terrain d’improvisation. Elle exige rigueur, professionnalisme, et éthique. Les journalistes sont appelés à faire preuve de discernement et à éviter de relayer sans vérification préalable des contenus susceptibles de nuire à la stabilité et à la cohésion.
Au-delà du faux communiqué, cet épisode invite la grande famille de la presse camerounaise à se recentrer sur l’essentiel : la recherche de la vérité, la vérification des faits et la valorisation des sources fiables. La porte est grande ouverte pour les confrères journalistes en quête d’informations vérifiées.
Simon Pagbe
