L’Office national des anciens combattants, anciens militaires et victimes de guerre du Cameroun (Onacam), a entamé une campagne de sensibilisation et d’information sur la réinsertion sociale de ses membres dans le Sud.
« C’est un encadrement que nous apportons à travers les soins de santé, des consultations médicales, et un apprentissage aux petits métiers générateurs de revenus pour les anciens combattants, anciens militaires, veuves et orphelins. Il est question qu’ils ne s’abandonnent pas à un triste sort, mais de s’occuper au quotidien. Pour les veuves, ces activités menées leurs permettront de garder une autonomie financière ». Ces propos sont de Jean Léonard Ossongo Ada, chef de bataillon retraité, directeur général adjoint de l’Onacam. Le Dga a fait cette déclaration au cours du lancement de la campagne d’information et de sensibilisation des membres résidents dans la région du Sud. Cette activité s’est tenue le 11 avril dernier dans la salle de conférences de la délégation régionale du ministère du Tourisme et des Loisirs du Sud (Mintoul) à Ebolowa.
Il était question, de l’avis du Dga, d’accompagner tous les membres de la structure, à vivre dignement leur-après service dans l’honneur de la Nation reconnaissante.
C’est dans ce sens, que les anciens combattants, les veuves et orphelins ont été répartis dans différents ateliers de formation. Ils ont reçu à cet effet, entre autres enseignements, la fabrication du savon, de l’amidon, la teinture des tissus pour les veuves, et les anciens combattants ont reçu des connaissances liées à la création des activités agropastorales.
Dans le volet santé, des visites ophtalmologiques, cardiologiques, neurologiques, urologiques étaient menées par les spécialistes dépêchés sur place par l’Onacam.
Des exposés sur certaines thématiques préoccupantes, ont également meublé les travaux. Au cours de ces entretiens, les participants ont été édifiés sur des sujets tels que : comment accéder au capital décès de l’époux, comment avoir un accompagnement pour la scolarisation des orphelins, entre autres.
Environ deux cent anciens combattants, veuves et orphelins venus des quatre départements, notamment du Dja-et-Lobo, Mvila, Océan et Vallée du Ntem, de la région, ont pris part à ce rendez-vous de 24 heures.
Oben Déchaux
