Tirés par les hydrocarbures, ils sont passés de 776, 09 en 2021 à 1416,22 milliards de francs en 2022, selon un récent rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie).
Malgré une conjoncture difficile marquée par une perturbation des activités économique suite à la survenue de la pandémie du Covid-19 accentuée par le déclenchement du conflit russo-ukrainien, l’extraction minière a gardé une certaine vitalité en 2022. Selon les statistiques fournies par l’Initiative pour la transparence dans les industrie extractives (Itie), les entreprises opérant dans ce secteur ont versé 1416,22 milliards de francs à l’Etat en 2022, contre 776, 09 en 2021. Ce qui en fait un des principaux contributeurs dans les finances publiques.
Dans cette dynamique, l’essentiel des recettes budgétaires du secteur extractif provient du sous-secteur des hydrocarbures, évaluées à 1359,61 milliards de francs soit environ 96,00 %. Ils sont suivis par le transport pétrolier qui représente 48,44 milliards. Soit 3.42% des revenus. À l’inverse, le secteur des mines et carrières industrielles enregistre une forte baisse, avec une contribution qui chute de 0,63% en 2021 à 0,09% en 2022, soit une diminution de 74,26% en valeur absolue. Il a ainsi généré 8,17 milliards, soit 0.58% du total des recette extractives.
Parmi ces revenus, les recettes non fiscales représentent 73,65% des revenus budgétaires en 2022, contre 26,35% pour les recettes fiscales. Dans le 1er cas, il s’agit des transferts de la Société nationale des hydrocarbure (Snh) avec 52,76% des revenus budgétaires sous forme de redevances directes et 16,41% sous forme de transferts indirects. Pour ce qui est des revenus générés par la fiscalité, l’Impôt sur les sociétés (Is) pétrolières représente 18,54% des revenus, suivi des droits de transit (3,26%) et de la taxe spéciale sur les revenus (5,93%).
Léon Marie Evina
