C’est ce qui a fait l’essentiel de la plupart des textes de loi examinés et adoptés au Sénat durant la session du mois de juin.
Dessant le bilan de ces 30 jours de travaux, le président de la chambre haute du parlement a mentionné que, le président de la République a déposé sur le bureau du parlement des textes qui confirment son choix pour le renforcement du multilatéralisme pour un Cameroun toujours plus ouvert au monde. En effet, avec la ratification des accords de suppression réciproque de l’obligation de visa pour les détenteurs de certains passeports et ceux tendant à éviter la double imposition, le Cameroun aura à n’en point douter, un accroissement remarquable du volume des échanges commerciaux avec ses partenaires économiques anciens ou nouveaux et, au final, une réelle stimulation de sa croissance économique, grâce à la facilitation des déplacements des officiels.
Marcel Niat Njifenji a souligné que dans cette politique d’ouverture et, au-delà de la diversification des partenaires, la croissance de l’économie nationale et l’amélioration des conditions de vie des populations sont tributaires de plusieurs autres facteurs. Pour lui, la nouvelle impulsion que le chef de l’Etat et le gouvernement veulent donner à notre pays passe aussi par la préservation de l’environnement et la prévention des risques de toutes natures, notamment ceux liés au développement des biotechnologies. Autre texte adopté, la ratification de l’accord-cadre de coopération avec le Nigéria relatif à la conservation des écosystèmes transfrontaliers et à la gestion des ressources forestières et fauniques ainsi que l’adoption du projet de loi régissant la biosécurité au Cameroun. Ils s’inscrivent assurément dans cette logique et à ce sujet, le président du Sénat a engagé le gouvernement à redoubler d’efforts dans sa quête permanente de l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
Toutefois, face aux menaces qui pèsent de plus en plus sur le multilatéralisme et la globalisation, son pendant économique et commercial, le Sénat a interpellé le gouvernement afin que la dégradation du climat international n’entraîne point la marginalisation de notre pays, ni n’affecte durablement les conditions de vie des Camerounais.
Sur le plan international, Marcel Niat a relevé la participation active d’une délégation de la chambre haute aux travaux de la 150ème Assemblée de l’Union interparlementaire (Uip) à Tachkent (Ouzbékistan), force mondiale de dialogue, ce qui participe activement au multilatéralisme porté et soutenu par le président de la République, Paul Biya.
Line Tanké Njiké