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Pr Jacques Fame Ndongo : « Le secrétaire à la Communication, membre du Bureau politique du Rdpc livre ses impressions au sujet du discours du chef l’Etat à la Nation, le 31 décembre dernier »

L’Action : Monsieur le ministre d’Etat, vous avez suivi avec délectation l’adresse du chef de l’Etat à la Nation, le 31 décembre 2024. Que de révélations !

Pr Jacques Fame Ndongo : J’ai suivi avec une attention soutenue le message présidentiel du 31 décembre 2024. J’en ai tiré une plus-value politique substantielle. Le chef de l’Etat a abordé avec méthode et perspicacité les grands sujets de l’heure.

Comme à l’accoutumée, il a fait preuve d’une parfaite maitrise de tous les problèmes et a identifié des solutions appropriées, dans un style précis, concis et dense.

Le Président a dressé un bilan de ces dernières années de son magistère, dans lequel il a déploré certains manquements par rapport aux promesses faites au peuple camerounais, qui n’a cessé de lui accorder sa confiance ; tout en relevant la résilience de ses compatriotes. Quels enseignements en tirez-vous ?

Nous avons bien retenu les orientations stratégiques et opérationnelles du chef de l’Etat. Le Président Paul Biya s’est engagé à poursuivre, avec tous et pour tous, son combat inébranlable contre les dysfonctionnements constatés (malgouvernance, corruption, insécurité, etc). Mais, je retiens de son message une note optimiste : tout n’est pas négatif ; les réalisations sont visibles et palpables dans tous les domaines.

Nous devons redoubler d’ardeur dans la bataille pour la sécurité, la paix, l’unité, la démocratie apaisée, l’assainissement héroïque de l’économie, l’offre énergétique et infrastructurelle, le domaine économique, social et culturel. C’est une œuvre salutaire et collective.

L’opinion publique l’attendait sur la perspective de 2025, notamment avec ce qu’il a appelé lui-même « La saison des échéances électorales » au Cameroun. Le Rdpc est certainement réconforté.

Le chef de l’Etat a été clair : sa « détermination à servir le peuple camerounais demeure intacte et elle se renforce au quotidien », a-t-il martelé. « Ensemble », les Camerounais sauront relever avec efficacité les nombreux défis qui nous interpellent tous. Oui, le Rdpc est satisfait. Il est prêt. Il ne dort pas sur ses lauriers. Il est toujours pro-actif et offensif, comme nous le prescrit, sans cesse, M. Jean Nkuété, secrétaire général du Comité central, en relayant les hautes directives du chef de l’Etat aux militants et sympathisants du Rdpc. Nous savons qu’ensemble, nous pouvons gagner les prochaines batailles électorales, à condition de faire preuve de lucidité, de ténacité, de discernement et d’engagement patriotique, sous la houlette du chef de l’Etat, Président national du Rdpc, S. E. Paul Biya.

Dans une récente sortie, vous avez affirmé que le Rdpc est prêt pour 2025, ce qui n’est pas de l’avis de nombreux contempteurs du régime Biya. Y compris certains militants de votre parti. Ils évoquent notamment l’illégitimité du candidat Paul Biya, faute de tenue d’un congrès ou de réunion du Bureau politique ; Que leur répondez-vous une fois de plus ?

Le Président de la République, Président national du Rdpc, est crédité de trois atouts majeurs :

  1. La Constitution : « Il est rééligible » (article 6, alinéa 2)
  2. Les textes de base du Parti : « Il est le candidat du Parti à l’élection à la présidence de la République » (article 27, alinéa 3)
  3. Le soutien massif de sa base militante et sympathisante, ainsi que de nombreux partis alliés lui est acquis, au regard de son bilan élogieux et de sa vision futuriste efficiente.

Il a été loisible de le constater, encore une fois, le 6 novembre 2024, sur toute l’étendue du territoire et hors de nos frontières (sections étrangères). Mais, il a le droit, comme tout être humain, d’exercer son libre-arbitre (se présenter ou ne pas se présenter, en son âme et conscience).

S’agissant de la tenue du congrès, l’article 18, alinéa 2 des textes de base du Parti est clair : « Le congrès se tient tous les 5 ans. Toutefois, en cas de nécessité, cette période peut être abrégée ou prorogée par le Bureau Politique ». Et l’article 27, alinéa 1 précise que « Le Président national assure la bonne marche du Parti. A cet effet, il peut prendre toute mesure nécessaire à la bonne organisation et au bon fonctionnement du Parti ».

Le Président Paul Biya bénéficie donc de la légalité constitutionnelle, de la légalité au regard des textes de son parti, et de la légitimité populaire (soutien massif de sa base. Ce soutien ne lui a jamais fait défaut, quelles que soient les circonstances). En définitive, le chef de l’Etat nous demande de changer de mentalité pour construire, ensemble, une République exemplaire.

Propos recueillis par William Monayong

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