Le déroulement serein des examens sur l’ensemble du territoire national est la preuve que cette crise sanitaire n’a pas eu raison du système éducatif camerounais.
Depuis lundi dernier, ce sont des milliers de candidats qui sont à l’assaut des examens dans notre pays. De l’éducation de base à l’enseignement supérieur en passant par les enseignements secondaires, la saison des examens est plus que vitale. Ce qui est pour beaucoup une victoire sur le coronavirus. Brevet de technicien supérieur, Probatoire et Baccalauréat de l’enseignement technique, Baccalauréat de l’enseignement général, Gce Advanced level, Baccalauréat bilingue, Gce O level et Certificat d’études primaires sont en cours sur l’ensemble du triangle national. Les candidats qui pour la plupart ont été préparés quantaux conditions d’examens relativement à la situation sanitaire de l’heure, ont euxmêmes pris les mesures nécessaires pour passer leurs examens sans Covid-19. « Avant de me rendre dans mon centre d’examen lundi, je me suis munie de mon cache-nez et du gel hydro alcoolique », a souligné Ode Mbiam, candidate au probatoire F3. Des dispositions que l’administration des centres d’examens prend bien plus au sérieux. Selon Ode, tout a été prévu pour que les mesures barrières soient scrupuleusement respectées. « En plus des lave-mains disposés à l’entrée de l’établissement et devant les salles de classe, les enseignants se rassuraient que chaque candidat porte son cache-nez. C’était un peu comme le laissez-passer ». Elle n’a pas manqué de relever que la distanciation était aussi respectée dans les salles d’examens. « Plus de deux mètres d’écart entre les candidats, dont pas moyen de jeter un coup d’œil sur la copie du voisin ». Sous un autre ciel, c’est avec beaucoup de détermination que Fortune Nana a franchi la première journée du Gce Advanced level. Face à l’épreuve pratique de sciences, elle a oublié le temps d’une journée que le Covid-19 est parmi nous, pour donner le meilleur d’elle-même. Quant-à Raphaël Njiké, il a pris soin de rien oublier mardi matin, lorsqu’il se rendait dans son centre d’examen. En plus des stylos et de sa carte d’identité scolaire, le candidat au Cep n’a pas oublié son cache-nez et son désinfectant. On retient de ces engouements que, même s’il est vrai que l’année scolaire a été fortement perturbée par l’avènement du coronavirus, il reste que tout n’a pas été perdu.
Line Tanké