A l’initiative du président de section Ojrdpc Bamboutos centre II, Serge Roland Ndjowé, une formation y afférente s’est tenue le 20 juillet dernier dans la salle des actes de l’hôtel de ville de Babadjou.
Travailler de manière professionnelle. Tel est l’objectif de Serge Roland Ndjowé, président de la section Ojrdpc Bamboutos centre II.
A cet effet, les experts de l’Ong Graine de vie ont été invités pour permettre à ces valeureurs tranches de la population d’acquérir des connaissances pour une production efficace de ce fruit prisé sur le territoire national que sur le marché international. « Nous avons tenu à ce que ce soit des professionnels qui animent cette formation. Question d’améliorer la qualité de la production des avocats pour permettre à ces producteurs de bénéficier du fruit de leur travail », a expliqué Serge Roland Ndjowé. Il faut relever que ces producteurs sont issus de toutes les couches sociales. Car pour lui, le Rdpc est un acteur de développement qui prône aussi la solidarité pour le bien de tous. Sous la coordination de Valérie Wonou, point focal de cet organisme dans le département des Bamboutos et du chargé du reboisement Claude Lionel Mballa Bondo venu de Yaoundé, les participants se sont imprégnés des techniques et connaissances sur la pratique du greffage d’avocatiers, la production d’un bon greffage, l’espace favorable pour la pratique et le traitement des maladies. Le respect de ces paramètres indiqués permettent d’obtenir des résultats satisfaisants. Pour une bonne compréhension, les formateurs à travers les travaux en ateliers, ont mis un accent sur la phase pratique qui s’est matérialisée par la distribution des greffons. « Le greffage d’avocatiers est une juxtaposition de deux parties des plantes. Avec cette technique, les attentes sont certaines quant à la qualité de la production et les différentes techniques liées au greffage sont à la portée de tous », a indiqué Cyrille Mekontchou, ingénieur des travaux agricoles. Dans ce même élan, il a insisté sur le choix des avocatiers. Celui-ci devra s’opérer sur ceux dont les fruits ont de gros noyaux. Pour lui, ce choix est dû au fait que ces types d’arbres ont avec le temps résisté à plusieurs maladies qui attaquent la végétation. Le choix des supports de gestion des plants dans la pépinière doit également tenir compte de la lutte contre la pollution. Pour cette cause, cette Ong a insisté sur l’option citoyenne de reboisement au Cameroun.
Pour valoriser et avoir donc une plus value des avocats, les experts soutiennent que la mise sur pied de l’usine de transformation d’huile d’avocat de Bafounda, une localité du département, serait importante. D’où la programmation d’un séminaire qui sera bientôt organisé à Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos.
Marthe MAKOUKAM
